Le plan caché qui fait trembler l’OM

Jusqu’il y a peu, Mason Greenwood (23 ans) figurait parmi les
incontournables de Roberto De Zerbi. Mais après des performances en
demi-teinte (entrée ratée contre Lens, absence de titularisation
face au PSG), l’attaquant anglais a subi une mise à l’écart
symbolique : relégué à l’entraînement avec les jeunes la semaine
dernière. Une sanction qui a fait grincer des dents, d’autant que
l’ex-Manchester United reste le meilleur buteur de l’OM (15
buts).

La surprise Greenwood : retour express à La Commanderie

Alors que l’équipe profitait de quatre jours de repos après la
défaite au Parc des Princes (3-1), Greenwood a choisi de raccourcir
ses vacances. Dès mercredi, accompagné de son père,
il s’est rendu au centre d’entraînement Robert-Louis-Dreyfus pour
s’exercer en solo avec un membre du staff. Une démarche
inédite, saluée publiquement par De Zerbi, mais qui cache une
réalité moins glorieuse :
ses récentes prestations ont déçu, et le club doute de son
implication.

Greenwood brûle ses dernières cartouches à Marseille

Sanction hier, initiative aujourd’hui : le paradoxe

Il y a une semaine,
Greenwood subissait l’humiliation de s’entraîner avec les
espoirs. Aujourd’hui, son retour anticipé est perçu comme une
tentative de racheter sa crédibilité. Mais le malaise persiste :
pourquoi ce zèle soudain ? Certains y voient une prise de
conscience, d’autres un calcul pour relancer sa carrière.

Le coach italien, en guerre pour qualifier l’OM en C1, reste
partagé. « Son geste montre qu’il veut se battre »,
glisse-t-on dans l’entourage du club. Pourtant, les doutes sur sa
régularité et son état d’esprit (« pas à la hauteur des attentes »)
subsistent. La confiance n’est pas encore restaurée.

L’OM au pied du mur

Avec 2 défaites en 3 matches, l’OM a besoin de retrouver son
meilleur Greenwood. Son initiative, si elle est sincère, pourrait
relancer la machine… ou creuser les tensions. En cas de nouvelle
déception, le club n’hésitera pas à envisager son départ cet
été.

Une chose est sûre : à Marseille, on n’a pas fini de parler de
lui.