Parmi les joueurs de l’équipe de France
retenus pour affronter Israël et la Belgique, on ne trouve pas un
milieu de terrain offensif.
Bien sûr, le numéro 10 à
“l’ancienne” se fait rare dans le football. En
équipe de France, Zinedine Zidane est le
dernier de cette classe. Depuis en 2006, et la retraite
internationale du champion du monde et Ballon d’Or 1998, les Bleus
ont évolué parfois avec un meneur de jeu axial, comme Yoann
Gourcuff (31 sélections), Dimitri Payet (38), voire Samir Nasri
(41).
Antoine Griezmann a repris un
peu ce rôle, dans un registre différent, lui laissant une liberté
en zone offensive derrière les attaquants. En
annonçant sa retraite internationale, juste
avant l’annonce de la liste des Bleus pour affronter Israël et la
Belgique en Ligue des nations, le joueur de l’Atlético de Madrid a
laissé un vide.
Aucun milieu offensif
« Il a été un très bon leader, brassard ou pas.
On joue différemment sans lui, on ne peut pas le remplacer poste
pour poste en raison de ses qualités et de son volume de
jeu », a déclaré le
sélectionneur Didier Deschamps, jeudi en conférence de presse, cité
par la Fédération française de football (FFF).
En scrutant les six milieux de
terrain, parmi les 23 joueurs appelés par DD, on compte des profils
défensifs – Camavinga, Tchouaméni, Fofana, Zaïre-Emery et Koné – et
un relayeur, Guendouzi. Aucun ne possède l’étiquette de milieu de
terrain offensif.
Deschamps toujours fermé ?
Alors qui alimentera les
attaquants français jeudi à Budapest contre Israël et lundi
prochain à Bruxelles face à la Belgique ? Tout le monde,
finalement. Il suffit de trouver les ailiers (Barcola, Dembélé)
qui, eux, joueront les passeurs décisifs sur leur côté.
Didier Deschamps n’a pas voulu
tester à l’occasion de cette fenêtre internationale d’octobre un
milieu de terrain offensif et créatif, capable de déclencher la
passe décisive. Le souhaitera-t-il à l’avenir ? On miserait bien
sur un nouveau Zizou ou Grizou pour la Coupe du monde
2026.