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La bonne nouvelle pour l’un est une
véritable catastrophe pour l’autre. Le football français respire,
mais un acteur majeur du football européen grince des dents.
Le
football français a retenu son souffle,
puis a poussé un immense « ouf » de soulagement.
Après des semaines d’incertitude et la menace d’une relégation
administrative qui aurait fait trembler toute la Ligue 1,
l’Olympique Lyonnais est officiellement sauvé. La commission
d’appel de la DNCG a validé le plan de sauvetage de la nouvelle
direction, maintenant l’un des plus grands clubs de l’Hexagone dans
l’élite. Une victoire immense pour l’OL et ses supporters. Mais
cette décision, si positive soit-elle pour Lyon, a déclenché un
effet domino dévastateur à plusieurs centaines de kilomètres de là,
faisant un immense perdant dans cette affaire.
Crystal
Palace, victime collatérale du sauvetage de l’OL
Ce grand
malheureux, c’est le club anglais de Crystal Palace. La raison est
aussi simple qu’implacable : les règles de l’UEFA sur la
multipropriété. Les deux clubs appartiennent au même propriétaire,
l’homme d’affaires américain John Textor via sa holding Eagle
Football. Or, le règlement est formel :
deux entités sous le même contrôle majoritaire ne peuvent pas
participer à la même compétition européenne. Le maintien de
l’OL en Ligue 1
lui assure de conserver sa place en Europa League. Conséquence
directe : Crystal Palace, qui s’est également qualifié pour cette
même compétition, devrait être rétrogradé en Conference
League.
C’est un
coup de massue terrible pour le club londonien. Les joueurs ont
gagné leur place sur le terrain, au mérite, mais se voient
sanctionnés par une situation administrative qui les dépasse
complètement. Selon la presse anglaise, le club n’aurait pas
respecté la date butoir de mars 2025 fixée par l’UEFA pour
régulariser sa structure de propriété. La joie des uns fait donc
littéralement le malheur des autres, dans un scénario que personne
n’avait vu venir.
Un
casse-tête juridique et sportif
Cette
situation rocambolesque met en lumière la complexité et les limites
du modèle de la multipropriété dans le football moderne. Pour John
Textor, c’est un casse-tête absolu : le succès de l’un de ses
investissements principaux pénalise directement l’autre. Crystal
Palace ne compte pas en rester là et prépare déjà une bataille
juridique pour contester cette décision, qui semble à la fois
logique sur le plan réglementaire et profondément injuste sur le
plan sportif.
L’affaire n’est donc peut-être pas terminée.
Lyon doit encore s’acquitter de lourdes sommes pour valider
définitivement son ticket européen, ce qui laisse une infime porte
ouverte à un retournement de situation. Mais en l’état, le
soulagement lyonnais a un goût très amer pour les supporters de
Palace. Une illustration parfaite de la manière dont les décisions
prises dans les bureaux peuvent avoir des conséquences bien plus
grandes que celles qui se jouent sur le terrain.
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