Le Paris Saint-Germain s’est imposé contre Le Havre, ce vendredi (2-0). Voici ce qu’il faut retenir de cette première rencontre dirigée par Luis Enrique.
Avant de s’envoler au bout du monde, les Parisiens ont retrouvé le terrain pour une opposition amicale contre une formation de l’hexagone, comme à leur habitude. C’est le champion de Ligue 2 Le Havre, promu dans l’élite cette saison, qui se frottait aux champions de France 2023 ce vendredi. Après une rentrée effectuée dans la bonne humeur au Campus, nouveau centre d’entraînement flambant neuf situé à Poissy, Luis Enrique vivait son premier match sur le banc parisien. Et son équipe a répondu présente, avec une victoire 2-0 au terme d’une prestation très sérieuse.
La compo
Luis Enrique ne s’est pas privé de lancer quelques recrues estivales dans le grand bain. Lucas Hernandez, Manuel Ugarte Marco Asensio ou encore Lee Kang-in étaient alignés dans le onze de départ, tandis que Milan Skriniar a fait son entrée à la pause.
Le champion du monde français et le défenseur slovaque étaient particulièrement scrutés après les pépins physiques qui les ont plombés durant les 6 premiers mois de l’année. L’un comme l’autre ont été rassurants.
Par ailleurs, Kylian Mbappé a débuté sur le banc tout comme d’autres cadres de l’effectif, comme Marquinhos, encore capitaine, Marco Verratti. Pas de Neymar en revanche. Le Brésilien, qui reprendra l’entraînement collectif la semaine prochaine, n’avait pas été convoqué mais il était présent au bord de la pelouse.
Paris SG : Letellier – Hakimi, Danilo, Hernandez, Kurzawa – Zaïre-Emery, Ugarte, Fabian Ruiz – Lee, Asensio, Gharbi.
L’animation
Grand adepte du 4-3-3 depuis le début de sa carrière d’entraîneur, Luis Enrique a annoncé la couleur. C’est dans ce système que le technicien espagnol a concocté son premier onze pour ce match amical. Avec une pointe basse (Ugarte) devant une défense à quatre et un attaquant axial amené à travailler défensivement – ici Asensio – les Parisiens fignolent leurs circuits dans ce schéma. Il marque une rupture assez claire avec l’ère Galtier. Le prédécesseur de Luis Enrique avait souvent préféré le 3-4-3, le 3-5-2 ou le 4-4-2 au 4-3-3. Et l’animation était bien distincte lorsqu’il l’a utilisé. Paris devrait répéter ses gammes dans ce nouveau cadre collectif. La tournée au Japon sera une opportunité idéale pour fignoler les automatismes.
Les états de forme
Sans surprise, Luis Enrique a dû composer avec des états de forme assez disparates. Dans l’ensemble, les Parisiens sont toutefois apparus assez affutés. Dans le groupe des recrues, Lee Kang-in est apparu à son aise techniquement, déclenchant la principale opportunité de la première période à la demi-heure de jeu, avec une action conclue par une frappe non cadrée du jeune Gharbi (30e). Le Sud-Coréen a ensuite laissé sa place après avoir ressenti une gêne. Plus difficile à trouver, Marco Asensio a tenté de s’illustrer sur l’une de ses forces, la frappe à mi-distance. Sans plus de succès.
Avec une équipe complètement remodelée en seconde période, où seul Gharbi poursuivait, Paris a finalement trouvé l’ouverture en deux temps grâce à Hugo Ekitike au retour des vestiaires. Kylian Mbappé, lui est entré en milieu de seconde période. Très complice avec son frère Ethan, qui lui a délivré une belle ouverture, le champion du monde a déjà des fourmis dans les jambes, comme souvent dans cette période estivale. Ses courses ont été incisives, et sur un une-deux avec un autre renfort, Cher Ndour, le numéro 7 a inscrit le second but parisien, de près, à quelques minutes de la fin. Côté gardien, Alexandre Letellier a débuté avant d’être remplacé par Keylor Navas, puis de retrouver sa place et de se blesser en seconde période. Sans gravité.
Source link
