L’ex-patron du FFF a fait ses adieux, jeudi, non sans une certaine ironie au sujet de l’affaire qui l’a poussé vers la sortie.
Noël le Graët est-il saisi d’un sentiment d’invincibilité ? L’ancien patron de la FFF intouchable, la théorie a été avancée alors que sa situation savait commencé à se fragiliser dangereusement, notamment après la parution d’une enquête publiée par So Foot à l’automne dernier.
L’audit déclenché ensuite par le ministère des Sports afin de faire la lumière sur les dysfonctionnements signalés au sien de la Fédération française de football a révélé un comportement inapproprié de NLG envers ces collaborateurs, et plus particulièrement les femmes.
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Sonia Souid avait témoigné à plusieurs reprises en racontant ce rendez-vous professionnel au domicile parisien de l’homme d’affaires breton qu’elle avait assez vite ressentie, finalement, comme une invitation de nature plus intime.
L’agente de joueuses se souvenait de ces deux flutes de champagne à leur attention, et l’absence de dernière minute d’une troisième personne censée participer à cette réunion de travail. Sonia Souid poursuivra son récit avec les tentatives répétées de NLG pour des dîners en tête en tête.
Un rebond spectaculaire
Jeudi, lors d’un discours d’adieu aux salariés de la FFF, précise L’Equipe, Le Graët a ironisé sur sa situation. Ses nouveaux bureaux n’étant pas loin de ceux de la Fédération, a-t-il indiqué, l’octogénaire inviterait « certains collaborateurs à venir boire un verre avec lui, si Philippe Diallo (le président par intérim) était d’accord », a rapporté un témoin de la scène.
Le cas de Noël le Graët avait fait l’objet, par les enquêteurs chargés de l’audit, d’un signalement à la justice pour « outrage sexiste« . Après sa démission de la FFF, on a appris dans la foulée qu’il allait diriger le nouveau bureau de la Fifa, à Paris.
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