Après avoir fait l’objet d’une procédure pour harcèlement moral et sexuel, ouverte ce mardi à son encontre, Noël Le Graët a pris la parole. Le dirigeant, qui s’est mis en retrait de ses fonctions de président de la FFF suite à une assemblée extraordinaire du Comex la semaine dernière, a tenu à démentir les accusations de harcèlement moral ou sexuel dont il fait l’objet.
Le Graët brise le silence et s’agace
C’est dans un communiqué officiel transmis à l’AFP que Le Graët s’est exprimé via son cabinet d’avocats, démentant « toutes (les) accusations de harcèlement moral ou sexuel ou toutes autres infractions pénales« . Le Graët s’est dit surpris d’apprendre l’ouverture d’une enquête à son encontre « par voie de presse », tout en dénonçant les « nombreuses interférences et pressions politiques », visant Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports.
« Dans cette enquête administrative, manifestement à charge, M. Le Graët n’a eu ni l’occasion de prendre connaissance des éléments le concernant, ni l’occasion de faire valoir ses observations en défense, ce qui est gravement attentatoire aux droits essentiels de la défense et au respect élémentaire du contradictoire », peut-on lire dans le communiqué rédigé par les avocats de Noël Le Graët.
Pour rappel, c’est Philippe Diallo, vice-président de la FFF, qui a endossé le costume de président intérimaire depuis la mise en retrait de Le Graët.
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