L’entraîneur de l’équipe féminine du PSG, Didier Ollé-Nicolle, s’est exprimé ce jeudi sur l’actualité internationale, marquée par la guerre en Ukraine.
La planète entière tremble devant les images terrifiantes de l’Ukraine, pays envahi par les troupes russes depuis une semaine. Plusieurs personnalités du monde du football ont réagi à cette triste actualité, à l’instar de Didier Ollé-Nicolle, entraîneur de l’équipe féminine du Paris Saint-Germain.
« Faire disparaître ce mec »
« Il y a deux ou trois semaines je craignais cette guerre. Tout le monde disait : non, ça ne peut pas arriver, mais j’avais le mauvais pressentiment que si… Parce que je n’ai pas peur de le dire : quand on a à faire à Poutine, tout peut arriver, a lancé le technicien. Et c’est arrivé. Donc je pense effectivement à tous les gens qu’on a croisés à Kharkiv. Quand on voit les dégâts sur Kharkiv aujourd’hui, cette ville où on était… » .
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« Ça fait mal aux tripes de voir ça, a poursuivi Didier Ollé-Nicolle. Des enfants, des femmes, des civils qui sont sous les bombes, qui souffrent, qui meurent alors qu’on y était. Il y a peut-être certains qu’on a croisés et on a un sentiment d’impuissance par rapport à un mec qui décide de la vie des gens. Je trouve que c’est trop affreux et trop dégueulasse. Donc j’aime en ce moment les sportifs qui l’ouvrent, qui montent au créneau et qui appellent tout le monde à se révolter. Et puis à faire disparaître ce mec (Vladimir Poutine, ndlr) »
« L’Allemagne, le Pologne, ce n’est pas très loin de l’Ukraine. On a des joueuses qui peuvent être impactées, un peu par la famille, par l’aspect géographique, etc… Mais bon, c’est surtout aux Ukrainiens qu’on pense. En tout cas moi je prends fait et cause pour eux et je n’ai pas peur de dire que je hais Poutine », a conclu l’entraîneur des féminines du PSG. Un cri du coeur qui reflète bien l’opinion générale.
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