Alors que son avenir à l’Atlético Madrid
se précise, Griezmania relancée… et une ombre plane : et si les
Bleu(s) en profitaient ?
La semaine prochaine,
Antoine Griezmann rencontrera la direction de l’Atlético Madrid
pour évoquer son avenir. Alors que son contrat expire en juin
2026, le Français détient une option pour une année supplémentaire.
Les Colchoneros, désireux de le garder, devront néanmoins
convaincre.
En 2021, « Grizou » avait accepté une baisse salariale
drastique pour revenir à Madrid. Cette fois, une nouvelle réduction
pourrait compliquer les négociations. Le joueur, toujours
indispensable pour Diego Simeone (3 020 minutes jouées cette
saison), exige un projet sportif ambitieux et des garanties
financières.
Simeone et Griezmann : une alchimie retrouvée
« Il y a des joueurs différents, et lui en est un »,
répète Diego Simeone, qui a fait de l’attaquant son homme-clé. Un
retour en grâce marquant, après son prêt compliqué depuis
Barcelone, où il était relégué au banc pour éviter le déclenchement
d’une clause d’achat. Aujourd’hui, Griezmann vit l’une de ses
meilleures saisons, malgré l’élimination en Ligue des champions et
une fin d’hiver en demi-teinte. Sa polyvalence et son leadership en
font un pilier, même à 33 ans.
MLS ou loyauté : le dilemme américain
Los Angeles, soutenu par Hugo Lloris et Olivier Giroud, espère
attirer Griezmann dès 2024.
Le joueur a toujours envisagé de terminer sa carrière en MLS,
préférant les États-Unis à l’Arabie saoudite. Mais son attachement
à Madrid, où sa famille est épanouie, et son désir de remporter un
titre majeur avec l’Atlético pourraient retarder le départ. En huit
saisons, le Français n’a soulevé que trois trophées mineurs (Ligue
Europa 2018, Supercoupes d’Europe et d’Espagne). Une frustration
qui pourrait le pousser à rester.
Ambitions sportives et équilibre familial
Outre les questions salariales, Griezmann évalue la capacité de
l’Atlético à rivaliser en Liga et en Coupe du Roi. L’échec en Ligue
des champions et l’absence de titre cette saison pourraient influer
sur sa décision. Si le club madrilène présente un projet
convaincant, une prolongation d’un an est plausible. Dans le cas
contraire, la MLS deviendrait une option crédible. Miguel Angel
Gil, le PDG, devra jongler entre contraintes budgétaires et
attentes sportives pour retenir son numéro 7.
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