Contre toute attente, le FC Barcelone a
été battu par Osasuna ce samedi à l’extérieur (2-4).
Alors qu’il avait possibilité d’établir un nouveau record sur un
début de saison en Liga, le FC Barcelone s’est pris les pieds
dans le tapis ce samedi. Les Blaugrana ont mal négocié leur
déplacement à Pampelune, où ils sont tombés sur une formation
d’Osasuna particulièrement coriace.
Flick a joué avec le feu et s’est brûlé
Les Catalans n’avaient encore jamais pris plus d’un but cette
saison en championnat. Cette fois, ils en ont encaissé quatre d’un
coup (2-4). Une fébrilité étonnante, mais qui peut s’expliquer par
la volonté qu’a eue Hansi Flick de faire tourner avant la reprise
de la Ligue des Champions.
Le principal bourreau des Barcelonais aura été Ante Budimir.
Pourtant, l’international croate n’avait plus marqué depuis
plusieurs mois. Opportuniste, il a su profiter des largesses dans
la défense adverse pour reprendre sans contrôle un centre de Bryan
Zaragoza (14e). Et en deuxième mi-temps, il a transformé
victorieusement un pénalty pour redonner le break aux siens
(72e).
Le Barça complètement dépassé
Entre les deux buts de Budimir, Zaragoza (ex Bayern) a aussi
fait trembler les filets d’Inaki Pena, le remplaçant de Marc-André
Ter Stegen. Devant son banc, Flick est resté passif face à cet
enchainement d’événements. A la pause, il n’a d’ailleurs procédé à
aucun changement. Avec la réduction du score de Pau Victor
(53e), on aurait pu penser qu’il avait eu raison de se
montrer patient. Mais, ce n’était qu’un sursaut furtif et son Barça
est retombé dans ses travers dans la foulée. A cinq minutes de la
fin (84e), les visiteurs ont même pris un quatrième but sur une
frappe magnifique de l’extérieur de la surface de la part de
Bretones. Heureusement que le rentrant Lamine Yamal a ensuite
limité la casse avec une réalisation splendide.
L’équipe catalane avait la possibilité ce samedi de porter à 7
points son avance sur le Real et regarder ainsi sereinement le
derby de la capitale de ce dimanche. Au final, et pour avoir manqué
à sa tâche, elle se retrouve à trembler à l’idée de n’avoir plus
qu’une unité d’avance sur son ennemi juré après la journée du
week-end.