Le FC Barcelone s’est imposé sur la pelouse du Betis Séville, ce mercredi, pour le compte de la 17e journée de Liga (2-1).
Réaliste, pragmatique, efficace… Ces termes ne collent pas vraiment à la vision romantique et idéaliste de Xavi Hernandez, mais ils définissent assurément le mode opératoire de son Barça, dans sa nouvelle vie d’entraîneur que le maestro apprivoise avec le poids de ses responsabilités.
Depuis le début de saison, le club catalan ne se montre pas toujours séduisant dans le jeu – c’est peu de le dire – mais le chemin qu’il a emprunté commence à avoir du relief grâce à son parcours sur la scène domestique. Déjà vainqueur de la Supercoupe d’Espagne contre le Real Madrid, le Barça caracole en tête de la Liga devant son rival. Ce mercredi, il avait l’occasion de mettre le champion un peu plus sous pression en prenant une avance de 8 points. Pour cela, il fallait dompter le Betis au Benito Villamarin. Pas une mince affaire.
Le Barça évite le piège tendu par le Betis
En réalité, ce déplacement dans le sud du pays avait tout d’un traquenard pour la bande à Xavi. Outsider surprenant de la Liga depuis deux ans, le Betis, sixième au coup d’envoi, avait de vrais atouts à faire valoir. Mais le Barça a su éviter le piège tendu par la formation andalouse pour récolter ce qu’il était venu chercher. Le tout sans son détonateur numéro 1, Ousmane Dembélé, blessé pour plusieurs semaines.
Il a fallu attendre la seconde période pour voir Barcelone fructifier un temps fort. Maladroit jusqu’alors, Raphinha a débloqué la situation au terme d’une belle action collective (0-1, 65e). Lewandowski a scellé le succès des siens d’un bel enchaînement en fin de match (0-2, 80e). La réduction du score du Betis sur un « csc » de Koundé n’a rien changé (1-2, 85e). Barcelone capitalise.
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