Et si l’ancien milieu ce terrain de
l’équipe de France et du Paris Saint-Germain Lassana Diarra
révolutionnait le football ?
Cette affaire pourrait avoir le même impact que l’arrêt Bosman
en 1995. La cour de justice de l’Union européenne a épinglé la
FIFA, ce vendredi dans le cas de l’affaire Diarra en estimant que
certaines règles des transferts étaient « contraires au
droit » de l’UE, notamment sur la libre circulation des
joueurs.
L’ex-international français avait contesté, il y a dix ans, les
conditions de son départ du club russe le Lokomotiv de Moscou. Ce
départ était assorti de pénalités financières ayant poussé le
Sporting de Charleroi à renoncer à son recrutement.
L’affaire opposait l’ancien joueur du Paris Saint-Germain et le
syndicat des joueurs FIFPro à la FIFA et la Fédération de football
belge (URBSFA). Au début de la saison 2014-2015, Lass Diarra, sous
contrat avec le Lokomotiv Moscou depuis un an, avait reproché à son
club une baisse de salaire sans raison avant d’apprendre quelques
semaines plus tard la rupture de son contrat.
Le club russe avait affirmé par la suite que le joueur n’avait
plus exécuté son contrat et réclamait 20 millions d’euros devant la
chambre des litiges de la Fifa et le Tribunal arbitral du sport
(TAS). Le joueur s’était heurté aux craintes de plusieurs
intéressées sur sa situation dont Charleroi.
Vers un gros changement dans le monde du football ?
Ce jugement pourrait avoir des répercussions importantes sur le
marché des transferts dans le football professionnel, obligeant la
FIFA à repenser ses règles pour les aligner sur les lois
européennes. Pour les joueurs, cela représente une avancée majeure
dans leur droit de choisir librement où poursuivre leur carrière,
sans être entravés par des règlements trop stricts. Affaire à
suivre…
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