Le président du FC Barcelone, Joan
Laporta, subit une pression plus forte que jamais depuis son
deuxième mandat au club, après que le club n’a pas réussi à
inscrire Dani Olmo et Pau Victor avant la date limite de la Liga et
de la RFEF.
Les deux joueurs pourraient ne pas pouvoir jouer jusqu’à la fin
de la saison et pourraient partir gratuitement s’ils le
souhaitent.
Au-delà de la déception des supporters et des critiques de la
presse, Laporta fait face à une tentative de le destituer
complètement du pouvoir. Son ancien rival à la présidence, Victor
Font, du groupe Si al Futur, a publié une lettre plus tôt dans la
semaine demandant des explications et exige maintenant que Laporta
démissionne immédiatement de son poste de président.
Laporta ciblé
La pétition, qui réunit Si al Futur et l’autre grand groupe
d’opposition « Som un Clam », ainsi que huit autres groupes, a
décrit Laporta et son mandat à un point de non-retour en termes
d’image, de réputation et de gestion. Ils affirment que l’absence
de réaction pourrait les forcer à demander une motion de censure
afin de le destituer du pouvoir.
Des informations ont été rapportées plus tôt cette semaine selon
lesquelles Laporta n’a pas l’intention de démissionner de son poste
et n’a aucune envie de s’exprimer. Barcelone a indiqué qu’aucune
déclaration publique ne sera faite tant que les inscriptions d’Olmo
et de Victor ne seront pas réglées. Le club poursuit actuellement
l’affaire auprès du ministère des Sports, puis devant les tribunaux
s’il n’obtient pas le résultat souhaité.
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