Pascal Praud s’est fendu d’un commentaire hallucinant sur Karim Benzema.
Après le chaos qui a entouré la finale de la Ligue des Champions, beaucoup cherchent des réponses. Lorsqu’il y a une grave défaillance organisationnelle de la part de l’UEFA ou d’un pays comme la France, le chauvinisme de certains les empêche de faire une analyse autocritique de la réalité et ces observateurs cherchent d’autres coupables à blâmer. C’est ce qui s’est passé chez certaines personnalités françaises. Il est difficile de comprendre comment un joueur qui participe à la finale de la Ligue des Champions peut être tenu responsable de ce qui se passe à l’extérieur à cause de quelques hooligans parisiens ou de supporters de Liverpool qui ont tenté de grimper dans le stade.
PTDRRRRRR JE PLEUUUURE DE RIRE « oui bien sûr bien sûr » « je pense que vous avez raison » pic.twitter.com/18QOPwcYdT
— Dr. Moms (@Kratosmann) May 30, 2022
Luc Ferry, ancien ministre français de l’éducation, n’hésite pas à sauter de la finale de la Ligue des Champions à l’affaire de la sex tape de Valbuena qui a fini par impliquer le joueur du Real Madrid. « La police dit que ce n’est pas sa faute mais celle de l’organisation », estime ainsi Ferry. « L’UEFA dit logiquement le contraire. Je ne suis pas un spécialiste de la question mais ce qui me choque vraiment et ne m’empêche pas de voir la réalité de ce sport, le football, c’est qu’il est pourri à cause de l’argent et des joueurs qui sont sur un piédestal. »
« C’est franchement dégoûtant »
Lorsque le présentateur l’a pressé sur ce que cela avait à voir avec le chaos devant le Stade de France, l’attention s’est portée sur l’attaquant du Real Madrid. « Quand Karim Benzema est condamné à un an de prison avec sursis pour tentative de chantage et qu’il reçoit ensuite le Ballon d’Or, quel message envoyons-nous à ces supporters fous ? », a-t-il poursuivi. « Ça dit que la justice n’existe pas, que la police n’existe pas et qu’il n’y a pas de règles et qu’on peut être une star ».
Le journaliste Pascal Praud analyse également la situation en associant les incidents à Benzema, mais d’une manière encore plus farfelue. « Personne n’a dit dans une réunion : attention à ce que Karim Benzema soit sur le terrain. C’est ça le problème. Personne n’y a pensé. Parce que si Benzema n’est pas là, ils ne vont pas sur le terrain », a affirmé Praud.