L’ancien Gunner révèle comment Arsène
Wenger a retourné la situation face au géant espagnol. Décryptage
d’un choix qui a changé sa carrière.
« Tout était pratiquement fait avec le Real… et au dernier
moment, j’ai changé d’avis. » Sur le plateau de La Clique
(Canal+), Robert Pirès a levé le voile sur l’un des plus gros
twists du mercato 2000. Alors en plein succès après l’Euro avec les
Bleus,
le milieu offensif avait eu le luxe de choisir entre le Real
Madrid, la Juventus et Arsenal. Mais l’intervention d’Arsène
Wenger a tout bouleversé.
Le coup de fil qui a tout changé
« Wenger m’a dit : « Je te veux, il faut que tu viennes
chez nous. Je vais perdre Marc Overmars (parti au Barça), et t’es
le seul qui peut le remplacer » », raconte Pirès, sourire
en coin. Un argument choc pour le Français, séduit par la franchise
du technicien alsacien : « J’aurais pu gagner plus au Real,
mais pendant six ans, j’ai joué. Ce qu’il m’avait promis s’est
réalisé. » Pari gagnant : 85 buts, 2 Premier League et l’ère
des Invincibles en 2004.
Un pari risqué… mais payant
À l’époque, dire non au Real tenait de l’audace. Le club
madrilène, déjà doté du Galacticos (Zidane arrive en 2001),
incarnait la garantie trophées et visibilité. Mais Pirès assume : «
Le Real, c’est le numéro 1 mondial. Quand tu les affronte, tu
te fais dessus. Leur aura ? Ils gagnent même en jouant mal. »
Un aveu qui résonne aujourd’hui, alors que le PSG pourrait les
croiser en demi-finales de la Ligue des Champions.
Mbappé et la C1 : Pirès cash
Interrogé sur Kylian Mbappé, l’ex-Bleu botte en touche : «
Zéro inquiétude pour lui. Son temps d’adaptation ? Il marquera,
c’est un grand. » Quant à son pronostic pour la Ligue des
Champions : « Barcelone a une super équipe. Mais Real-PSG ?
Madrid gagnera… comme d’habitude. »
Une leçon de loyauté
Vingt-quatre ans après son choix, Pirès ne regrette rien. Son
histoire avec Arsenal, marquée par la confiance réciproque,
contraste avec les mercatos actuels, où l’argent prime souvent.
Preuve que parfois, écouter son coach plutôt que son portefeuille
forge une légende.
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