Forfait de Rabiot contre la Croatie,
contexte tendu après le Classique et enjeux sportifs : les Bleus
face à un défi majeur en Ligue des Nations.
Didier Deschamps l’a confirmé : Adrien Rabiot ne disputera pas
le match contre la Croatie ce dimanche en Ligue des Nations. Touché
au mollet, le milieu de l’OM restera à Clairefontaine, évitant
ainsi un retour au Stade de France… et au public parisien. Une
situation qui soulage peut-être le joueur, une semaine après avoir
essuyé
des banderoles insultantes visant sa mère et lui lors du Classique
face au PSG.
Rabiot absent, l’équipe de France fragilisée
La blessure de Rabiot tombe dans un climat déjà électrique. Lors
du PSG-OM, des supporters parisiens avaient brandi des messages
violents à son encontre, rappelant les tensions persistantes autour
du joueur. Son forfait lui épargne une nouvelle épreuve
psychologique, mais prive les Bleus d’un élément clé. En septembre,
en son absence, l’équipe de France avait chuté à domicile contre
l’Italie (1-2). Preuve de son importance dans l’équilibre du
milieu.
Un casse-tête pour Deschamps
Sans Rabiot, et déjà privé de Marcus Thuram (forfait dès le
début du rassemblement),
Deschamps doit recomposer son onze. Le coach tricolore mise sur
Tchouaméni et Camavinga, mais le duo manque de complémentarité face
à une Croatie rodée. La titularisation de Manu Koné en milieu
pourrait être une solution, mais le déficit de deux buts (suite
à la défaite 0-2 en Croatie) rend la tâche ardue. « Adrien
apporte de l’expérience et du volume, son absence nous oblige à
trouver d’autres ressources », a reconnu Deschamps.
Un scénario compliqué à inverser
La mission s’annonce périlleuse. Les Bleus, en manque de
leadership au milieu, devront compenser par l’audace. Mbappé et
Dembelé porteront l’attaque, mais le manque de présence physique de
Rabiot dans les transitions pourrait coûter cher. La Croatie,
habituée aux batailles serrées, compte sur Modric et Kovacic pour
verrouiller le match. La France devra réaliser un exploit sans deux
de ses cadres. Un test de profondeur à un plus peu d’un an du
Mondial.
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