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Pour éviter un naufrage financier, la LFP
est prête à puiser dans ses réserves face au bras de fer avec DAZN.
Une solution provisoire risquée.
Le football français est au bord du gouffre, mais une petite
lueur d’espoir émerge en vue d’une sortie de crise. Alors que DAZN
refuse de verser la totalité de son échéance de février,
la LFP est prête à faire un sacrifice inédit pour éviter un
effondrement financier des clubs.
Un fonds de réserve pour apaiser la tempête
La Ligue de Football Professionnel et son président Vincent
Labrune ont décidé de puiser dans son fonds de réserve pour payer
les clubs dans les prochains jours. Une décision qui illustre
l’urgence de la situation, alors que le tribunal des activités
économiques de Paris
ne rendra son verdict sur l’affaire l’opposant à DAZN que le 28
février.
DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1,
n’a versé que 35 millions d’euros sur les 70 millions dus,
plaçant le reste sous séquestre. La plateforme reproche à la LFP un
manque de soutien, notamment dans la lutte contre le piratage, et
l’absence d’implication de certains clubs dans l’amélioration du
produit.
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du foot français : la LFP face au dilemme DAZN
Des clubs fragilisés et un avenir incertain
Pour DAZN, la Ligue n’a pas respecté ses engagements.
L’avocat de la plateforme, Me Jean-Luc Larribau, a dénoncé une «
immense mauvaise foi » et accusé la LFP d’exposer les clubs à une
situation critique. Ce différend affecte directement des clubs
déjà fragilisés, comme le RC Lens, contraint de vendre plusieurs
cadres ces dernières semaines.
Un verdict très attendu
Le président du tribunal, Patrick Sayer, conscient de l’urgence,
a demandé plus de temps pour étudier les 110 pages de conclusions.
Pendant ce temps, la LFP tente de rassurer : « La Ligue est en
train de trouver une solution pour que les clubs aient bien leur
argent en temps voulu », indique une source proche de
l’instance.
Mais cette solution temporaire pourrait coûter cher à la LFP si
le verdict ne lui est pas favorable. Une chose est certaine : le 28
février pourrait marquer un tournant pour l’avenir financier du
football français.
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