La saison 2022/23 de la Juventus a été marquée par une controverse en raison d’un scandale financier qui a entraîné la démission de personnalités clés du club, dont le président Andrea Agnelli.
Les géants turinois se sont vus retirer 15 points en Serie A, une décision qui signifie qu’il est très peu probable qu’ils se qualifient pour la Ligue des champions la saison prochaine. Mais si la sanction de la Ligue italienne a été prononcée, une enquête est en cours sur le club, dirigée par le parquet de Turin. Connue sous le nom d’enquête Prisma, celle-ci étudie les allégations de falsification de gains en capital et de manipulation du marché par le biais de paiements secrets des salaires des joueurs.
Fuites de l’enquête Prisma
Le Corriere della Sera a publié des détails sur des fuites dans l’affaire, notamment un commentaire de Federico Cherubini, qui reproche au directeur sportif Fabio Paratici d’avoir laissé la masse salariale s’envoler. L’ancien PDG Maurizio Arrivabene a déclaré aux enquêteurs le 29 novembre 2021 : « J’avais appelé Cherubini, lui disant de ne pas dépenser une lire de plus que ce qui était prévu au budget. Je pense qu’Agnelli me fait confiance parce qu’il me considère comme honnête. Et il suffit de lire les derniers bilans, il y avait sûrement une tension économique, pas une tension financière. »
Cherubini, quant à lui, avait Paratici en ligne de mire. « Notre pire joueur gagne autant que le meilleur de l’Atalanta. Duvan Zapata touche 1,8 million d’euros… si nous achetions un chien, nous lui donnerions 3,5 millions d’euros. Nous avons été arrogants sur le marché, parce que le Fabio d’il y a cinq ans n’a pas signé Higuain pour 90 millions d’euros, il a signé Gabriel Jesus pour 10 millions d’euros, et en a fait un joueur à 90 millions d’euros », a-t-il déclaré.
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