La Juventus s’est lourdement inclinée sur la pelouse de Naples, ce vendredi soir, dans le choc qui ouvrait la 18e journée de Serie A (1-5).
Après une première partie de saison oscillant entre le moyen et le médiocre, la Juventus retrouve des couleurs depuis quelques semaines. Un redressement amorcé en 2022 qui se confirme lors de cette nouvelle année. Avec son mode opératoire habituel – toujours assez minimaliste sous Massimiliano Allegri -, la Vieille Dame est passée du ventre mou à la deuxième place de Serie A. Au coup d’envoi de cette 18e journée, le classement appelait à une bataille passionnante : 7 petits points séparaient la Juve de Naples, impressionnant leader. Et cela tombe bien, puisque les deux formations se retrouvaient ce vendredi soir pour une première explication aux allures de tournant dans cette saison.
Naples surclasse la Juve !
Ce choc au sommet s’apparentait à un véritable défi pour la Juve. Il ne fallait pas s’y tromper : au vu de la qualité de jeu affichée par le leader, c’est bien la Juventus qui endossait le costume d’outsider. Imprenables après une phase aller confinant à la perfection, le Napoli avait bien l’intention de tenir son rang. Et le scénario l’a attesté. Car il n’y a pas eu de match, ce vendredi, au Stade Diego Armando Maradona. Dominée dans tous les compartiments du jeu, cette Juve apathyique n’a pas su répondre à l’intensité des hommes de Luciano Spalletti.
Le Napoli a récité son football pour s’offrir une véritable promenade de santé. Osimhen a ouvert le bal d’un coup de casque (1-0, 14e), avant que le talentueux Géorgien Kvaratskhelia ne double la mise d’un tir enroulé (2-0, 39e). La Juve a cru reprendre espoir avant la pause suite à la réduction du score de Di Maria, auteur d’une belle reprise (2-1, 42e), mais le second acte a viré à la démonstration. Rrahmani (3-1, 55e), Osimhen – encore de la tête (4-1, 65e) – et Elmas après un petit festival (5-1, 72e) ont régalé un écrin embrasé. Le Scudetto s’est peut-être joué dès le mois de janvier.
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