Manchester City traverse une crise
profonde et les choix de Pep Guardiola sont au centre des
critiques.
Depuis plusieurs semaines, Manchester City montre des signes de
faiblesse, accumulant des contre-performances sur la scène
nationale et européenne.
La défaite face à la Juventus en Ligue des Champions (0-2) en
milieu de semaine n’a fait qu’accentuer la pression sur Pep
Guardiola, accusé de mauvaise gestion.
Le choix de vendre Julian Alvarez à l’Atlético Madrid l’été
dernier est devenu une cible de critiques, notamment en Italie.
Selon Paolo Di Canio, consultant pour Sky Italia, la décision de
Guardiola de ne pas remplacer le champion du monde 2022 a laissé un
vide majeur dans l’attaque des Sky Blues. L’Argentin, vendu pour 90
millions d’euros, avait pourtant montré des qualités précieuses :
mouvements, passes décisives, et réalisme devant le but.
Un vide offensif difficile à combler
Paolo Di Canio n’hésite pas à qualifier cette décision de «
grave erreur ». Selon lui, Guardiola aurait présumé de la
capacité de ses joueurs actuels à prendre le relais. Il a
privilégié des solutions internes plutôt que de recruter un
remplaçant. Cette stratégie s’est avérée inefficace, affaiblissant
considérablement l’équipe dans les moments clés.
D’autres observateurs pointent également le manque de profondeur
de l’effectif offensif de City. Avec un calendrier aussi exigeant,
l’absence d’une alternative à Haaland ou Foden devient un véritable
handicap.
Guardiola face à la pression
Pep Guardiola, habitué à résister aux critiques, est aujourd’hui
confronté à une vague de reproches sans précédent. L’entraîneur
catalan, connu pour son perfectionnisme, est sous pression pour
trouver des solutions rapidement. Une erreur de jugement comme
celle concernant Julian Alvarez pourrait coûter cher, non seulement
en termes de résultats, mais aussi pour son image de stratège hors
pair.
Avec le derby de Manchester en ligne de mire, Guardiola devra
prouver qu’il peut encore redresser la barre et justifier ses choix
stratégiques.
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