L’épouse de Leonardo Bonucci a adressé une lettre offensive à la direction de la Juventus de Turin.
Bonucci a quitté la Juve il y a quinze jours pour l’Union Berlin après avoir été déchu du poste de capitaine du club et informé qu’il n’était plus désiré au sein de l’équipe piémontaise. Il engage désormais une action en justice contre le club.
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Cette rupture prématurée avec la Vieille Dame l’a beaucoup touchée et sa femme, Martina Maccari, aussi. Cette dernière n’a par ailleurs pas hésité à charger le club dans une lettre ouverte.
« Que nous reste-t-il alors ?
Pas même un dernier câlin sordide. C’est un matin pluvieux à Turin que j’ai dû venir te voir. Parce que te regarder me fait croire que pendant un instant, peut-être, tu peux m’entendre.
13 ans. Depuis treize longues années, toi et moi sommes amis. Et tu le sais. Parmi ceux où l’un est plus grand et l’autre plus petit, l’un est aimé de tous et l’autre doit lutter pour lui trouver de la place. Amis dessinés par passion, jusqu’à l’antagonisme. Des amis qui ne se choisissent pas mais que la vie rassemble, on ne sait dans quel étrange but… Toi et moi partagions une passion pour le même homme, et toi (je peux l’avouer maintenant) J’ai toujours gagné. Tu as toujours été la première pensée, toi la priorité et moi celui qui a le temps restant. Tu as toujours été celui qui est là même quand tu ne le vois pas…
Tout comme les amis qui vous font toujours sentir un peu dans l’ombre, mais qui finissent par vous faire sentir protégés. Ceux dont vous savez que vous êtes deuxième mais après un premier inaccessible. Ceux que vous regardez et trouvez toujours le bon. inspiration.
Même quand les choses tournent mal, elle est capable de donner la bonne inspiration et tu es là pour t’étonner à chaque fois. C’est peut-être pour cette raison que dans cet amour absorbé par l’osmose, je te déteste souvent. Je détestais toi dans l’ombre de la solitude dans laquelle tu m’as forcé avec une cadence programmée et calendaire. Au-delà de l’horizon des sentiments incontrôlables comme l’amour et la haine, j’étais cependant certain que tu serais un phare pour toujours. Celui de la bonne chose à le bon moment, même si c’était le dernier moment, celui de la fin du temps disponible.
Je pensais que malgré la vie et les mécanismes normaux du cours du temps que nous connaissons très bien, nous continuerions à nous reconnaître. Je pensais que nous serions fidèles pour toujours à une histoire qui parle de la vie, de donner et de recevoir, de sacrifice et gratitude, de travail et d’amour, une histoire de vie qui parle d’un pacte de soin. Au-delà du hachoir à viande moderne, je pensais que nous continuerions à prendre soin les uns des autres.
Je suis vraiment désolé. Je ne changerai pas mes habitudes en vous rencontrant. Je respecte les accords. Perdre tellement, et aussi abandonner ce pour quoi nous nous sommes battus pendant tant d’années.
Bonne vie ».
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