Red Bull et la famille Arnault, l’une des
plus riches du monde, s’apprêtent à acquérir le Paris FC, selon les
médias français.
Le réseau de clubs Red Bull s’agrandit. Selon L’Equipe, le
fabricant de boissons énergisantes s’apprête à acquérir 15 % des
parts du club de Ligue 2 Paris FC, tandis que la famille Arnault,
propriétaire de la marque de luxe LVMH, en acquerra 55 %.
L’actuel propriétaire Pierre Ferracci conservera 30 % du club
jusqu’en 2027. Cette vente signale une révolution potentielle dans
le football français. Avec l’expertise sportive de Red Bull et le
financement d’une famille estimée à 200 milliards d’euros, le «
deuxième club » parisien vise à se hisser au sommet du football
national.
La famille Arnault et Red Bull sont déjà associées en Formule 1
et vont désormais étendre leur relation au football. Cette nouvelle
choc intervient après la révélation tout aussi choquante selon
laquelle Red Bull a réussi à recruter Jürgen Klopp au poste de
directeur du football à compter du 1er janvier 2025.
Le Paris FC va-t-il détrôner le PSG ?
La nouvelle ambition du Paris FC s’est déjà manifestée dans
certaines de ses récentes activités de transfert. Cet été, le club
a annoncé de manière surprenante la signature de l’ancien
international junior français Maxime Lopez, qu’il a convaincu de
quitter la Serie A pour la Ligue 2.
Le PFC a également réussi à recruter l’attaquant très demandé
Jean-Philippe Krasso de l’équipe de l’Étoile Rouge de Belgrade,
avec des résultats encourageants jusqu’à présent. Après huit
matchs, le club occupe la tête de la Ligue 2. Si l’objectif
immédiat sera bien sûr d’atteindre la montée, l’objectif à long
terme est d’établir le club parmi l’élite française, détrônant
potentiellement son rival francilien, le PSG.
Avec le financement de Red Bull et de la famille Arnault,
« le projet d’un deuxième grand club à Paris est enfin
concret », comme l’écrit L’Equipe. L’idée n’est pas de
faire immédiatement du Paris FC le « nouveau PSG », mais
plutôt d’agir de manière plus « discrète », en «
dotant le club de moyens, au moins entre 100 et 200 millions
d’euros sur plusieurs années » pour, avant tout, s’implanter
solidement en Ligue 1.
Cette vente pourrait changer à jamais le football français.
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