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À peine arrivé à la Juve, Jonathan David
reçoit un message de bienvenue… plutôt musclé, de la part d’une
légende du club.
Jonathan
David vient à peine de parapher son contrat avec la Juventus, et le
voilà déjà au centre de l’attention. L’attaquant canadien, qui a
quitté le LOSC en fin de contrat, s’apprête à découvrir un nouveau
monde. Il sort de plusieurs saisons pleines en France, où il n’a
jamais marqué moins de 25 buts, toutes compétitions confondues. De
quoi arriver à Turin avec le plein de confiance et l’envie de
s’imposer. Mais dans un club comme la Juve, l’état de grâce ne dure
jamais très longtemps.
Bienvenue à la Juventus : la pression
d’entrée
Le
premier message de bienvenue n’est pas venu de ses coéquipiers,
mais d’une légende du club, Marco Tardelli. Et le moins que l’on
puisse dire, c’est qu’il n’a pas pris de gants. « La
Juventus, ce n’est pas Lille »,
a-t-il prévenu dans la Gazzetta dello Sport. « Ce n’est pas facile de maintenir ce
niveau en Serie A. Un conseil ? Juste quelques mots : à la
Juventus, tu dois marquer des buts et gagner. » Un rappel
à l’ordre en bonne et due forme, avant même que David n’ait touché
son premier ballon.
Cette
sortie n’a rien d’une attaque personnelle. C’est un bizutage
médiatique, une manière de lui faire comprendre où il met les
pieds. À la Juventus, l’exigence est totale, la pression est
constante, et le passé, aussi brillant soit-il, ne compte pas.
Chaque nouvel arrivant, peu importe son pedigree, doit faire ses
preuves et s’adapter à cette culture de la gagne où seule la
victoire est belle. Pour David, le message est clair : ses exploits
à Lille sont appréciés, mais ils ne lui offrent aucun
crédit.
Sur les
traces de Zidane ?
Cette
mise sous pression immédiate n’est pas nouvelle. D’autres grands
noms avant lui ont connu ce choc culturel. On se souvient notamment
de Zinedine Zidane, qui racontait avoir été surpris, voire choqué,
par l’intensité des préparations physiques à son arrivée. Le
Français avait eu besoin d’un temps d’adaptation pour digérer cette
charge de travail avant de devenir le joueur inarrêtable que l’on
connaît. Il avait dû faire ses preuves, lui aussi.
C’est
sans doute tout le mal qu’on peut souhaiter à Jonathan David.
L’avertissement de Tardelli est brutal, mais il est aussi un signe
que les attentes sont élevées. Le Canadien est prévenu : le chemin
sera difficile et semé d’embûches. À lui de transformer cette
pression en carburant pour s’imposer, comme Zidane l’a fait avant
lui. Le premier chapitre de son aventure turinoise est écrit : il
sera sous haute surveillance.
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