Une ex-collaboratrice de Nasser
Al-Khelaïfi l’a poursuivi aux prud’hommes. Ses accusations,
glaçantes, pourraient ternir encore son image.
C’est une affaire qui risque de faire grand bruit. Ce jeudi, une
femme autrefois proche du cercle professionnel de Nasser
Al-Khelaïfi a porté de lourdes accusations à son encontre devant le
conseil de prud’hommes de Paris. Les faits, confidentiels depuis
plusieurs mois,
viennent d’être révélés dans un cadre judiciaire et relayés par le
Le Parisien. Et les révélations sont potentiellement
dévastatrices pour le président du Paris Saint-Germain.
Derrière cette procédure se cache “Myriam” (nom d’emprunt),
ancienne assistante de direction dans les bureaux de BeIN Sports et
du PSG. Après près de dix ans de collaboration, elle affirme avoir
été épuisée par une charge de travail démesurée, parlant de 1 900
heures supplémentaires sur l’année 2021. Mais c’est un épisode
survenu après sa grossesse qui retient l’attention : à son retour
de congé maternité, elle aurait trouvé un mot sur son bureau :
“No more babies.” Une phrase interprétée comme une gifle
morale, d’autant plus douloureuse que Myriam affirme ne jamais
avoir pu avoir un second enfant.
Le récit évoque un climat pesant et une descente progressive aux
enfers. Myriam aurait travaillé quasiment sept jours sur sept, avec
des responsabilités allant bien au-delà de son intitulé de poste.
En 2022, elle est licenciée, après une série d’arrêts maladie pour
surmenage et dépression. Son avocat parle aujourd’hui de
harcèlement moral et d’un système qui l’aurait broyée malgré son
engagement total.
Une note, un burn-out, et un procès : le revers d’image pour
Al-Khelaïfi
Cette affaire intervient alors que les critiques contre
Al-Khelaïfi se multiplient.
Le reportage diffusé récemment dans Complément d’Enquête a déjà
porté un coup sévère à son image. Le club s’est voulu
rassurant,
parlant d’une tempête qui “ne lui fait ni chaud ni
froid”, mais la répétition des affaires ternit son
aura.
Face aux demandes de dommages et intérêts de Myriam,
BeIN Sports réfute toute faute et parle de revendications “sans
pièces”. La justice tranchera en juillet. En attendant, le nom
d’Al-Khelaïfi continue de résonner dans un climat de défiance
grandissant.
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