Alors que le PSG navigue entre succès national et difficultés sur la scène européenne, certains observateurs affichent leur pessimisme concernant un éventuel sacre des Parisiens en C1.
Pour le Paris Saint-Germain, l’arrivée de 2025 rime aussi avec un retour à la réalité. Certes, le club parisien règne en maître sur la Ligue 1, avec dix points d’avance sur ses premiers poursuivants, l’Olympique de Marseille, qui compte un match en moins, et l’AS Monaco. Mais en Ligue des champions, la situation s’avère bien plus préoccupante.
Après six journées disputées en phase régulière, le champion de France pointe à une modeste 25e place. Une position qui, pour l’heure, ne leur permettrait même pas d’accéder aux qualifications pour les barrages, malgré un retard d’un seul point. Les prochaines rencontres, face à Manchester City le 22 janvier, puis contre Stuttgart le 29 janvier, seront décisives pour l’avenir européen des Parisiens.
Nasri jette un froid sur les ambitions parisiennes
L’optimisme, cependant, n’est pas de mise dans l’Hexagone. Samir Nasri, consultant vedette sur Canal+, s’est montré sceptique quant aux chances des Rouge et Bleu de soulever la coupe aux grandes oreilles cette saison. « Je ne les vois pas aller au bout », a-t-il lancé dans un entretien pour la chaîne YouTube La Zone. « Il y a trop de manques dans cet effectif, a jugé l’ancien Marseillais. Mais le PSG, à une moindre échelle, c’est comme le Real Madrid, tu ne les attends pas maintenant, tu les attends à partir de février et mars, c’est là que tout se joue, et c’est là que les grands joueurs se révèlent. »
L’ancien milieu offensif de l’OM et d’Arsenal a pointé du doigt le mercato estival parisien, qu’il juge en deçà des attentes : « Est-ce qu’on est trop dur avec le PSG ? La saison dernière, ils ont fait une demi-finale de Ligue des Champions, ils perdent Mbappé, et Luis Enrique nous dit que l’équipe sera meilleure sans Mbappé la saison d’après. Ils ont eu carte blanche sur le marché des transferts pour cibler les profils dont ils avaient besoin. Pour moi, le travail n’a pas été fait à ce niveau-là et c’est donc normal d’être plus critique avec le PSG qu’avec Brest. Avec son budget, le PSG doit être quart de finaliste de la Ligue des Champions chaque saison. (…) J’attends le PSG plus haut que ce qu’il nous montre. »
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