Vendredi soir face à Villefranche, Habib Beye a tenu le rôle d’entraîneur principal du Red Star (0-1). Pour en arrivé là, il s’est totalement investi.
Depuis qu’il a raccroché ses crampons de footballeur professionnel, Habib Beye est un homme très occupé. Consultant pour Canal+, l’ancien défenseur a mis tout en œuvre pour atteindre son but majeur : devenir entraîneur. S’il est plus proche que jamais de décrocher son diplôme, il n’en a pas moins tenu le rôle de coach principal du Red Star ce vendredi, face à Villefranche (0-1). Une grande première pour celui qui, comme il l’affirme, a fait ce qu’il fallait pour réussir.
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S’il n’a pas pu empêcher la défaite du Red Star face au coleader de la division, Habib Beye a su montrer qu’il avait des idées et du caractère. Des choix forts, comme la mise sur le banc de l’expérimenté Ludovic Butelle, pourtant gardien titulaire, mais aussi des décisions tactiques audacieuses durant la rencontre. Autant de signes qui montrent que Beye a déjà endossé un costume qu’il aura bientôt le droit de porter pour de bon, même si ce n’est pas avec le club francilien.
Fait pour ce métier
Pour atteindre son but, l’ancien de l’OM avoue avoir tout fait pour y arriver. Dans les colonnes de L’Équipe, Beye a ainsi concédé : « Je n’avais pas besoin de ce match pour savoir que ce métier est fait pour moi. Depuis quatre ans, je sacrifie tout pour avoir le diplôme. » Mais tant qu’il ne l’a pas, son club doit payer une amende à chaque fois qu’il l’aligne en tant qu’entraîneur principal. Et comme il le concède lui-même par ailleurs, « avec treize semaines (de formation) à Clairefontaine, il est difficile d’être en responsabilité ».
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