Quarante jours après le début de l’affaire Hamraoui, Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur du PSG a accepté de revenir sur les conséquences au sein du groupe.
Depuis le 4 novembre dernier, date de l’agression sauvage dont a été victime Kheira Hamraoui, la vie de groupe a été particulièrement bousculée chez les féminines du Paris Saint-Germain. Entre les coups de barre de fer reçus par la milieu de terrain, mais aussi la garde à vue d’Aminata Diallo (relâchée sans charge retenue à son encontre) et les différents rebondissements de l’enquête ayant notamment mené à Eric Abidal, les dernières semaines ont été compliquées à gérer, comme l’a reconnu l’entraîneur de l’équipe, Didier Ollé-Nicolle.
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Au micro du Late Football Club, le tacticien d’ordinaire peu enclin à communiquer sur le sujet, a accepté de dire quelques mots sur l’impact terrible qu’a eu ce triste épisode. Revenant d’abord sur le match joué quelques jours à peine après ce fameux 4 novembre, Ollé-Nicolle a mis en cause les officiels : « Dix adversaires sur onze n’ont pas trouvé la faille contre notre équipe. Une fois on a pris des buts à Lyon, mais c’est de la faute des instances. On connait l’histoire de ce match qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Des gens doivent se poser les bonnes questions. »
« Il y aura la justice des choix »
Et l’entraîneur des Parisiennes de revenir sur la séquence lié à l’agression de Kheira Hamraoui : « Il y a trois-quatre jours qui ont été terribles avant Lyon. Quand une de vos joueuses se fait frapper, quand il y en a une autre qui est en garde à vue. Quand il y a une dizaine de joueuses qui n’ont pas dormi pendant-trois-quatre nuits parce tout était supposition. On faisait la une des journaux, mais pas dans le domaine sportif, au niveau des faits divers. Quand une heure avant le match de Lyon il y des filles qui pleurent dans le vestiaire. Là, c’était très compliqué. »
Alors que Kheira Hamraoui et Aminata Diallo ont enfin retrouvé leurs partenaires à l’entraînement, Didier Ollé-Nicolle va désormais devoir faire ses choix habituels en tentant de faire abstraction des évènements : « On les a réintégrées cette semaine dans le collectif. Après il y a la trêve. On fera le point. Pour l’instant elles sont sous contrat. Il y aura la justice des choix, comme avant. » Au classement de Division 1, les Parisiennes sont deuxièmes, à trois points de l’Olympique Lyonnais.
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