L’agent Rafaela Pimenta s’est confiée sur les difficultés et les discriminations auxquelles elle a été confrontée au fil des ans en tant qu’agent féminin.
Au cours de l’année écoulée, Rafaela Pimenta s’est imposée comme l’un des agents les plus puissants et les plus reconnus au monde.
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La Brésilienne a hérité de l’agence dirigée par le super agent italo-néerlandais Mino Raiola lorsque celui-ci est décédé en 2022 à l’âge de 54 ans.
Rafaela Pimenta compte parmi ses clients certains des meilleurs joueurs du monde, dont Erling Haaland, Paul Pogba, Matthijs De Ligt, Gianluigi Donnarumma et Marco Verratti.
Elle a travaillé avec Raiola pendant 18 ans avant d’hériter de son agence, One.
Pimenta a révélé certaines des discriminations et du sexisme auxquels elle a été confrontée dans le monde du football et des transferts, dominé par les hommes.
« Lorsque j’ai commencé, les gens étaient beaucoup plus directs lorsqu’ils me manquaient de respect », a-t-elle déclaré à The Athletic.
« Ils le disaient tout simplement. Aujourd’hui, ils le font encore, mais derrière mon dos. C’est pire. Lorsqu’ils vous le disent en face, vous pouvez y répondre si la personne est raisonnable, mais si c’est un idiot, vous ne répondez à rien.
Il y a des gens qui disent : « Tu es une femme, qu’est-ce que tu en sais ? »; « Tu es brésilienne, pas européenne, alors qu’est-ce que tu en sais ? »; « Tu as des enfants toi-même ? »; « Combien de fois es-tu allée sur un terrain d’entraînement ? Cela n’a jamais rien à voir avec ce dont nous discutons. Certains le font pour vous intimider. D’autres le font parce qu’ils y croient et c’est là le pire.
« Si vous pensez qu’une femme est inférieure à vous dans le football parce que vous êtes un homme, que pouvez-vous dire pour les convaincre du contraire ? C’est tout simplement immoral ».
Insultée par un dirigeant
Mme Pimenta a évoqué un incident particulièrement choquant dans le passé, lorsqu’un dirigeant avec lequel elle négociait pour un joueur lui a dit qu’il pensait qu’elle était « une pute ».
« Un jour, un directeur de football m’a regardée et m’a dit : « Vous êtes brésilienne… Je pensais que vous étiez une prostituée ». Ils ont dit cela lors d’une réunion devant le joueur et son père », se souvient Pimenta.
« Je n’oublierai jamais ce jour. Même si je l’étais, ce qui n’est pas le cas, cela ne changeait rien au fait qu’ils devaient de l’argent au joueur.
« Si vous n’avez pas la peau dure pour y faire face, vous ne changerez jamais les choses.
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