SPORT

Héroïque, Brest accroche Leverkusen !


Le Stade Brestois a arraché un point
précieux contre le Bayer Leverkusen, ce mercredi, pour le compte de
la 3e journée de la Ligue des champions (1-1).

Dans une ère qui fait la part belle aux puissants, l’affiche
ressemblait à une anomalie. Éternel loser du football allemand, le
Bayer Leverkusen, qui avait éclaté son plafond de verre pour entrer
dans l’histoire en faisant la leçon au grand Bayern Munich au terme
d’une année historique, se déplaçait à Guingamp pour défier les
irréductibles Brestois.

Une équipe bretonne novice à cette altitude, on le rappelle,
mais tout aussi bluffante. Après avoir effectué un sans-faute en
signant deux succès contre les Autrichiens de Sturm Graz (2-1) et
du RB Salzbourg (4-0), Brest se frottait à la crème de la crème,
l’équipe la plus hype du moment en Europe. Et la formation d’Eric
Roy a été à la hauteur de l’événement. C’est très fort.

Il faudra bien compter sur Brest

Tout avait pourtant commencé comme on l’a imaginé : une maîtrise
collective assez impressionnante du champion d’Allemagne, un bloc
brestois bas et compact, et une certaine crispation entre deux
écuries qui ne nagent pas dans les mêmes eaux en temps normal.
Après un début de match prometteur, Leverkusen a trouvé l’ouverture
par son emblème, le joueur frisson Florian Wirtz, auteur d’un tir
victorieux à l’entrée de la surface pour conclure un mouvement
limpide (0-1, 24e).

Un autre match a alors débuté, et Brest a mis les mains dans le
cambouis. Porté par son public dans l’enceinte du voisin
costarmoricains, le club breton a monté le curseur dans
des proportions héroïque, sous l’impulsion de son revenant Pierre
Lees-Melou, encore à l’infirmerie et dans le flou il y a quelques
jours, et de retour sous le feu des projecteurs.

Le chef d’œuvre de Lees-Melou

Ce mercredi, à Roudourou, Lees-Melou avait des allures de Steven
Gerrard finistérien. C’est lui qui a fait basculer la soirée dans
une autre dimension en déclenchant une merveille de tir lointain
pour plonger le stade dans la liesse (1-1, 39e). C’est lui, aussi,
qui a été au four et au moulin dans sa position de stratège,
orientant le jeu comme personne pour mettre ses joueurs offensifs
sur orbite.

Brest n’a pas levé le pied en seconde période. Il le fallait
contre cet ogre-là. Car le Bayer a eu les spots pour l’emporter,
aussi, fort logiquement, à l’image de Tah (69e). Mais dans le
meilleur des mondes, Brest aurait pu faire chuter son adversaire
avec un zeste de réalisme supplémentaire. Camara a fait frissonner
le public, sans succès (75e). Le score n’a plus bougé. Mais Brest
avait déjà gagné. Troisième du classement aux côtés de Monaco et du
Bayer Leverkusen, le club breton peut continuer à rêver.


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