Hamraoui, le mauvais scénario

La saison de Kheira Hamraoui a basculé au soir du 4 novembre 2021. Vilainement agressée à la barre de fer par deux inconnus, la joueuse du Paris Saint-Germain est entrée dans une spirale compliquée, faite de révélations, d’accusations et de tensions. De la mise au jour de sa relation avec Eric Abidal aux bisbilles avec certaines de ses coéquipières parisiennes, la milieu de terrain n’a pas été à la fête. Et ce n’est peut-être pas fini.

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Et cette fois c’est sur le plan sportif que les choses ne vont pas en s’arrangeant. Si elle a fini par récupérer une place relativement stable dans les choix effectués par Didier Ollé-Nicolle au PSG, la situation de Kheira Hamraoui en équipe de France est différente. Rappelée en février dernier après trois ans d’absence, la jeune femme n’est pas restée longtemps. La sélectionneuse Corinne Diacre a ainsi préféré ne pas l’appeler pour le dernier rassemblement des Bleues.

Diacre va trancher

Un choix sportif ? Peu vraisemblable. Et Diacre ne s’en était d’ailleurs pas vraiment cachée, expliquant il y a peu privilégier la bonne ambiance au sein du groupe. Avec en toile de fond les tensions entre Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto d’un côté, et Kheira Hamraoui de l’autre, la sélectionneuse a tranché en faveur des deux premières.

À moins de trois mois de l’Euro 2022 (6 juillet – 31 juillet), le signal est très mauvais pour la joueuse de trente-deux ans. Et les mots de Corinne Diacre, cités par L’Équipe, ne sont pas plus encourageants. « Il me reste quelques semaines pour définir la liste qui ne sera pas très loin de ce j’ai fait dernièrement. Il n’y aura pas de surprise, il n’y a pas de filles qui ont perdu des points. Mais il y aura des choix. » Les vingt-trois tricolores qui disputeront la compétition seront connues aux alentours du 30 mai prochain.

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