Pep Guardiola, l’entraîneur de Manchester City, a évoqué les raisons qui l’ont amené à procéder au changement d’Erling Haaland contre Leipzig, ce mardi.
Erling Haaland et Manchester City se sont baladés face à Leipzig (7-0), ce mardi soir lors du huitième de finale retour. Auteur d’un quintuplé sur la pelouse de l’Etihad Stadium, l’attaquant norvégien a rejoint Luiz Adriano et Lionel Messi au sein du cercle très fermé des joueurs ayant réussi à marquer 5 buts en Ligue des champions. Et sans doute que le natif de Leeds aurait pu corser l’addition en réalisant le sextuplé. Mais son entraîneur Pep Guardiola en a décidé autrement, choisissant de le faire sortir à la 63e minute pour faire entrer Julian Alvarez. Ce qui n’a pas empêché le Cyborg de faire part de sa frustration au technicien espagnol.
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5 – Erling Haaland est le 3e joueur à marquer 5 buts dans un match de Ligue des Champions après Luiz Adriano en octobre 2014 (avec le Shakhtar Donetsk contre le BATE Borisov) et Lionel Messi en mars 2012 (avec Barcelone contre le Bayer Leverkusen). Jardin. pic.twitter.com/MHSFvmhPcv
— OptaJean (@OptaJean) March 14, 2023
« S’il y arrive à 22 ans, sa vie sera ennuyeuse »
« J’ai dit à Pep (Guardiola, ndlr) en sortant que j’aurais voulu inscrire un double triplé (un en première période et un en seconde), mais bon, que voulez-vous ? », a ainsi confié l’ancien sociétaire du Borussia Dortmund. Toutefois, du côté du maître à jouer des Cityzens, ce changement s’est avéré tout à fait justifiable.
« S’il y arrive à 22 ans, sa vie sera ennuyeuse. Maintenant il peut le faire à l’avenir. Non, j’ai fait le changement parce que le match était fini », a ainsi expliqué Guardiola. Le problème, c’est que dès qu’il ne marque pas deux ou trois buts dans un match, il est critiqué. C’est un immense compétiteur, il a marqué cinq buts et ce n’est pas une chose aisée, a-t-il ajouté. Aujourd’hui il a marqué 5 buts en 30 ou 35 touches de balles, c’est ce qu’on veut. C’est dur de marquer quand on ne touche pas assez de ballons et parfois ça a été de sa faute parce qu’il ne bouge pas assez, mais parfois c’était la nôtre, comme lors de la seconde période à Leipzig. »
