Ebranlé par la chute des Girondins de
Bordeaux et la situation inquiétante de Boavista, Gérard Lopez a
par ailleurs été condamné par la justice.
Dans certaines situations difficiles, il faut se contenter de
peu. C’est peut-être ce qu’a dû penser Gérard Lopez en apprenant le
succès obtenu par ses joueurs de Bordeaux en milieu sur la pelouse
du Poiré sur Vie (0-1). Ce septième match consécutif sans défaite
des nouveaux pensionnaires de National 2, a coïncidé avec une
mauvaise nouvelle pour le patron des Girondins.
Quelques heures avant la victoire de son club, Gérard Lopez a
été condamné mercredi à 10 mois de prison avec sursis et 45 000
euros d’amende sous le régime de reconnaissance préalable de
culpabilité (CRPC). L’homme d’affaires de 52 ans a été reconnu
coupable de complicité d’exercice illégal de la profession d’agent
sportif sans licence valable et non déclaration d’embauche d’un
collaborateur, Karim Saada.
Boavista au bord de la liquidation
Les faits remontent au passage de Lopez comme président du Losc
(2017-2020). L’embauche dans le club lillois de Karim Saada,
effective au 1er octobre 2017, n’avait été régularisée qu’en mars
2018. M. Saada a écopé de 10 mois d’emprisonnement avec sursis, et
5 000 euros d’amende.
Gérard Lopez a également de gros soucis à se faire avec un autre
club, Boavista, dont il possède 50,78 %. Le 14e de D1 portugaise se
trouve dans un état de « détérioration économique et financière
incontestable, indique un communiqué publié en début de
semaine. La situation est aggravée par une charge quasi
quotidienne de procédures exécutives et de saisies conséquentes de
la part des créanciers ».
Une image de fossoyeur
En mai 2022, le Royal Excel Mouscron, autre club propriété de
Gérard Lopez, avait été relégué en quatrième division du football
belge, pour problèmes financiers. Le triste sort connu deux ans
plus tard, pour les mêmes raisons, par les Girondins de Bordeaux.
Gérard Lopez fossoyeur ?
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