Le président de la Fédération gabonaise de football, Pierre-Alain Mounguengui, va passer la nuit en garde à vue. Explication.
Pas d’état de grâce pour Pierre-Alain Mounguengui. À peine réélu à la présidence de la Fédération gabonaise de football pour un troisième mandat, le dirigeant défraie déjà la chronique des faits divers. Rattrapé par le « Capellogate » (d’après le surnom d’un des éducateurs accusés, ndlr), ces révélations en serie sur des actes de pédophilie dans le football du pays, le boss de la Fegafoot a été convoqué ce jeudi par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM). Accusé par certains avant sa réélection d’avoir couvert ces actes gravissimes, l’homme de 64 ans va passer la nuit en garde à vue.
Convoqué ce jour par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) dans le cadre du « Cappelogate »(Pédophilie dans le foot gabonais),le nouveau président de la @fegafoot_gabon Pierre Alain Mounguengui, passera la nuit en garde à vue. pic.twitter.com/8IuNe6z0uS
— ken edgard (@edgard_ken) April 21, 2022
Réélu samedi dernier à Lambaréné, Mounguengui avait précédemment choisi de décliner une nomination au poste d’inspecteur général des services du ministère de la Jeunesse et des Sports. Une promotion en Conseil des ministres considérée comme une mise au placard, et refusée dans la foulée par l’intéressé. « Cette nomination est en contradiction avec les dispositions statutaires qui régissent les agents publics de l’État », arguait Mounguengui (64 ans), en vertu du principe de limite d’âge, fixée à 65 ans pour ce type de fonctions. Le temps des embûches n’est donc pas terminé pour le boss de la Fédération.