Dans la tourmente après les accusations de racisme dont il fait l’objet, Christophe Galtier reçoit aussi de nombreux témoignages de soutien.
Avant d’enfiler le costume d’entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier s’est appuyé sur une riche carrière de technicien, d’abord dans un rôle d’adjoint, puis dans celui de numéro 1. De Sochaux à Lille, en passant par Marseille, Lyon et Saint-Etienne, le technicien a multiplié les expériences aux quatre coins de l’hexagone. Au vu de la gravité des accusations de racisme dont il fait l’objet, Galtier entretenait visiblement des relations délétères avec les autres composantes de l’OGC Nice. Un constat qui tranche avec les témoignages émanant de ses précédents clubs.
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L’attaquant turc Burak Yilmaz a été le premier à voler au secours de Christophe Galtier mercredi. « J’ai lu les nouvelles aujourd’hui et j’ai senti que je me devais de dire quelque chose. J’ai travaillé avec Galtier et je n’ai jamais senti le moindre comportement négatif de sa part à cause de ma religion ou de ma nationalité. C’est un entraîneur fantastique autant qu’une personne fantastique », a écrit le buteur, dirigé par Galtier à Lille, sur ses réseaux sociaux.
Romeyer, Aulas, Erding… Ils volent au secours de Galtier
Une réaction qui en a appelé d’autres. Roland Romeyer, président de Saint-Etienne, a également apporté son témoignage pour défendre Galtier. « Pardon ? Christophe Galtier raciste ? C’est quoi ces conneries ?, a lancé le dirigeant dans Le Parisien. Il y a des choses qui ne sont pas acceptables. Jamais Christophe n’a émis une quelconque remarque raciste à Saint-Étienne. »
Même son de cloche pour un autre ancien Stéphanois, l’attaquant de confession musulmane Mevlut Erding, qui a aussi connu Galtier à Sochaux. « Christophe Galtier est un très bon ami à moi avant d’être un coach et je le connais depuis pratiquement 15 ans. J’ai travaillé quatre – cinq ans avec lui, que ce soit à Sochaux ou Saint-Etienne. Je n’ai ressenti aucun racisme de sa part. Moi-même je faisais le ramadan quand j’étais sous ses ordres et je peux vous dire qu’il nous laissait le choix, il le respectait. Il n’y avait vraiment pas de racisme. Je jeûnais pendant les semaines d’entraînement. Comme je connaissais mon corps et qu’il me faisait confiance, il n’avait pas besoin de me dire que je ne devais pas jeûner les jours de match, c’était logique. Je ne jeûnais pas les jours de match (…) Si je peux plaider en sa faveur, je le ferai. »
Enfin, le tout puissant Jean-Michel Aulas a lui aussi tenu à prononcer des mots positifs à l’égard de l’entraîneur du PSG. « Je suis très choqué et très peiné pour Christophe, que je connais personnellement. Je n’arrive pas à imaginer ce genre de choses, mais ce n’est pas à moi de porter un jugement. On voit arriver sur la place publique des choses tellement différentes de ce qu’on prône dans le football. À partir du moment où Christophe exprime son refus d’accepter ce type d’informations, il a tout le droit de le faire. »
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