Alors qu’il fait l’objet de nombreuses rumeurs de départ, Christophe Galtier a évoqué sa situation avec franchise.
Après trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, le PSG a évité le pire contre Lille, ce dimanche. Menés et malmenés à quelques minutes de la fin, les champions de France ont pu compter sur les inspirations de leurs galactiques Kylian Mbappé et Lionel Messi pour arracher une victoire salvatrice et inespérée (4-3). Un scénario rocambolesque qui n’éclipse pas les nombreuses rumeurs autour de l’avenir de Christophe Galtier.
Galtier : « J’ai le soutien permanent de ma direction sportive et de mon président »
« Le terme, c’est soulagement. C’est l’ascenseur émotionnel, a soufflé le technicien sur Prime Vidéo après le match. Le match était très important pour tout le monde, pour les joueurs, pour moi. On savait qu’une victoire était obligatoire pour réenclencher une dynamique. Mais il y a beaucoup de choses à dire sur le match. L’histoire est incroyable, on a 20 premières minutes très intéressantes. On mène 2-0 et là patatras. On perd de la concentration. On commence à s’énerver à 2-1. On encaisse un penalty, puis ils prennent l’avantage… C’était compliqué à ce moment-là ».
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L’entraîneur du PSG est tout à fait conscient que sa position est fragilisée, d’autant que les noms de Thomas Tuchel ou Zinédine Zidane reviennent avec insistance. « Un entraîneur qui perd quatre matchs d’affilée, encore plus au PSG, est évidemment en difficulté. Il peut y avoir du doute autour. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai le soutien permanent de ma direction sportive et de mon président. C’est très important ».
Quoiqu’il en soit, Galtier reste lié à Luis Campos, en qui il voue une grande confiance. La présence du dirigeant portugais, dans le vestiaire ou sur le banc depuis deux matchs, ne l’offense absolument pas. « Ce n’est pas de l’ingérence. A Monaco, il n’y a pas eu d’ingérence. Luis est un passionné, un compétiteur assoiffé de victoire, et on a des objectifs très élevés. A Monaco, il n’y a pas du tout eu de l’ingérence. Il y a eu de la colère, mais pas d’ingérence du tout. Quant à aujourd’hui, moi je suis devant lui donc je ne vois pas derrière ».
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