Alors que le PSG chercherait déjà le successeur de Christophe Galtier, son départ « ne résoudra rien », selon Gilles Favard.
L’aventure de Christophe Galtier sur le banc du Paris Saint-Germain touche à sa fin. Selon RMC Sport, le club de la capitale ne devrait pas poursuivre sa collaboration avec l’entraîneur français, arrivé l’été dernier, et lui chercherait même déjà un remplaçant. Plusieurs noms circulent, à commencer par Zinedine Zidane et Julian Nagelsmann, récemment démis de ses fonctions par le Bayern Munich mais annoncé également dans les petits papiers de Chelsea.
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Si de nombreux observateurs considèrent son départ comme inéluctable, cette décision ne convainc pas Gilles Favard. Pour l’ancien consultant de la chaîne L’Equipe, interrogé par Sports.fr, le problème du PSG ne vient pas de lui. « Je ne suis pas favorable à l’idée de changer le coach. Ça ne résoudra rien, dit-il. Dire constamment que l’entraîneur va sauter, cela affaiblit le vestiaire. Si Galtier était remplacé maintenant, il n’y aurait pas d’électrochoc comme certains semblent le croire. »
Au PSG, « l’électroencéphalogramme est à zéro »
« Messi se mettrait-il à mieux jouer parce qu’un intérimaire arrive ? Je ne crois pas, enchaîne le journaliste sportif. L’électrochoc peut se produire dans des clubs comme Montpellier, pas dans un club avec des stars mondiales. » Un club qui, selon lui, n’est pas à l’abri dans la course au titre en Ligue 1, malgré ses six points d’avance sur Lens et l’OM. « Avec ce qu’il se passe actuellement dans ce club, c’est tout à fait possible (qu’il perde le championnat) », annonce-t-il.
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« Le PSG se trouve englué dans une dynamique de défaites. C’est un club sans tête, sans leader, un peu comme un bateau sans gouvernail. Les joueurs cadres ne sont plus cadres de rien du tout. C’est l’échec de toute une saison, ajoute Gilles Favard. Contre Lyon, ils n’ont même pas eu une seule occasion. Ils sont plats, l’électroencéphalogramme est à zéro. Le recrutement a été mauvais, certains joueurs, comme (Marco) Verratti, sont à 20% de ce qu’ils valent réellement. »
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