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Franco Baresi dit la vérité sur l’OM des années 90

L’ancien défenseur italien, Franco Baresi, s’est confié à propos des confrontations de l’OM au milieu des années 90.

Comme bon nombre de ses illustres coéquipiers de l’AC Milan, Franco Baresi a publié une autobiographie. Il a intitulé « Libre de rêver » et il y raconte les principaux moments vécus durant sa longue et riche carrière. Il est notamment revenu sur les matches de C1 disputés contre l’Olympique de Marseille à l’époque. Des souvenirs douloureux pour lui.

Baresi n’a pas connu de succès contre Marseille. Bien que lui et son équipe milanaise dévastaient tout sur leur passage à l’époque, ils ont été à chaque fois battus par les Phocéens. Cela dit, il est suffisamment classe pour reconnaitre la supériorité de leurs bourreaux. Contrairement à d’autres, il salue le mérite qu’ont eu Waddlen Boli, Di Meco et cie.

Baresi reconnait que l’OM était supérieur

« La finale de 1993 me laisse beaucoup d’amertume, ce match-là nous aurions dû le gagner, a-t-il déclaré dans un entretien à la Provence. Nous avions remporté nos dix matches européens. La finale aurait dû être l’apothéose. Et nous avons perdu en ratant quelques occasions en première période, avec des arrêts magnifiques de Barthez (…) Jean-Pierre Papin, lui aussi, tenait beaucoup à ce match. Mais je crois que les Marseillais l’ont voulu encore plus que nous. Un tout petit peu plus, mais ça a fait la différence. Une finale, c’est toujours un moment particulier ».

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« Nous savions que l’OM avait une très grande équipe et nous n’avions pas voulu l’accepter. Une équipe difficile, avec des gens de talent. L’entraineur Raymond Goethals a été très malin, en jouant avec nos armes. En pressant haut, ils ont été très bons », a-t-il ajouté.

Il a beaucoup de regrets sur le duel de 1991

L’ex arrière azzurro s’est aussi attardé sur la double confrontation de 1991. Celle qui s’est soldée par la qualification de l’OM sur tapis vert après que les Milanais aient quitté le terrain en prétextant une luminosité trop faible. « Les années passent et avec un surcroit de maturité, cet épisode me navre et j’ai tenu à délivrer un message de respect pour l’adversaire (dans le livre). Ce n’était pas un moment positif pour le Milan. Il nous fallait reconnaitre la supériorité de l’OM alors qu’on a cherché à se raccrocher à ce projecteur, qui s’est éteint puis s’est rallumé, suffisamment pour que nous puissions jouer. En tant que capitaine, j’aurais pu passer outre les ordres de mes dirigeants et faire reprendre la partie ».


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