Membre des six recalés de l’équipe de France juste avant la Coupe du monde 1998, Sabri Lamouchi a vécu un moment très douloureux. Il raconte.
Ils sont six. Six joueurs qui ont vu leur rêve de participer à la Coupe du monde 98 avec l’équipe de France s’évanouir un soir de 1998. Ce 22 mai, le sélectionneur tricolore Aimé Jacquet indique à Pierre Laigle, Nicolas Anelka, Ibrahim Ba, Martin Djetou, Lionel Letizi et Sabri Lamouchi qu’ils doivent quitter le château de Clairefontaine, car il ne les retient pas dans le groupe des vingt-deux joueurs appelés à disputer le Mondial. Vignt-quatre ans plus tard, la cicatrice est encore là.
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« L’impression qu’on m’avait arraché les boyaux »
Même s’il assure s’en être aujourd’hui remis, Sabri Lamouchi concède que la douleur a été terrible. Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien de l’AJ Auxerre se souvient du pire regret de sa carrière de footballeur professionnel. « Ne pas avoir disputé la Coupe du monde 1998. Ça a été cruel… J’ai eu l’impression qu’on m’avait arraché les boyaux. » Devenu entraîneur après une carrière riche en tant que joueur, Sabri Lamouchi ne veut pas s’apitoyer sur son cas. « Quand on a eu ma vie et ma carrière, je n’ai pas le droit de me plaindre. »
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