Le sélectionneur français, Didier
Deschamps, a commenté les attaques sur son style et le jeu de ses
Bleus.
Avec la faible
prestation produite jeudi dernier par les Tricolores face à
l’Israël (0-0), il fallait forcément s’attendre à une rafale de
critiques à leur encontre mais aussi envers Didier Deschamps. Comme
souvent, le sélectionneur français se voit reprocher son approche
minimaliste et un football peu chatoyant.
Face aux attaques extérieures, DD est toujours resté droit dans
ses bottes. Et ça encore été le cas cette fois-ci. En conférence de
presse ce samedi et avant le match de Ligue des Nations contre
l’Italie, il a déclaré : « J’ai mon énergie, je fais tout
pour continuer à maintenir l’équipe de France au niveau où elle est
arrivée, avec des exigences et une attente qui sont là. Les
critiques ont toujours fait partie de ma vie. Les compliments
aussi. Ce n’est pas ça qui va influencer ce que j’ai à faire, ce
que je pense faire pour que l’équipe de France soit la plus
performante possible ».
Deschamps défend son bilan
Deschamps se dit insubmersible, mais il a quand même pris le
temps de défendre le bilan comptable des siens. « On est
2e au classement FIFA, on a été demi-finaliste de l’Euro, on fait
une Ligue des nations où j’ai décidé de mettre des joueurs plus
jeunes et avec moins d’expérience. Ils ne vont pas avoir le
rayonnement que des joueurs avec plus d’expérience. Mais on est là
malgré tout. (…) L’Italie et la France sont qualifiées, c’est eux
qui ont la meilleure place, on sait ce qu’on doit
faire ».
Enfin, le technicien bayonnais a aussi trouvé des circonstances
atténuantes à la méforme que peuvent afficher ses protégés.
« Ils sortent de semaines à trois matchs. Il y a la
fatigue physique et psychologique aussi. Certains diront qu’on ne
va pas les plaindre. Mais les déplacements et les voyages… La
motivation est là. Heureusement qu’elle est là. Mais entre avoir la
motivation et le retranscrire, il y a l’état physique qu’on peut
plus mesurer, et la fatigue psychologique parfois plus importante.
Et celle-ci est difficile à quantifier ».
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