Le Tribunal arbitral du Sport a a donné raison à Samuel Eto’o, face à ceux qui contestaient son élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football.
Le Tribunal arbitral du Sport a mis un terme potentiellement définitif à une bataille juridique qui mine le football camerounais depuis le début de la décennie 2010. Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football depuis octobre 2021, a vu la cour arbitrale lui donner raison, contre ceux qui contestaient son élection, sur la base du vieux contentieux local portant sur la composition de l’assemblée générale élective de la Fécafoot. Aux yeux de ces opposants, seul le collège électoral de 2009 serait légitime.
Une partie des membres de l’AG d’alors s’était ralliée au nouveau président. Et c’est la « convention » signée le 31 mars dernier par le président de la Fécafoot et la majorité des membres de l’Assemblée générale de 2009 qui a amené le TAS à considérer que la procédure arbitrale opposant la Fécafoot au Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) et Henri Claude Balla Ongolo et consorts était « terminée et rayée du rôle du TAS ». Dans son communiqué, la Fécafoot remercie d’ailleurs les signataires de ladite convention et salue une « sentence historique », porteuse d’une « nouvelle ère ».
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— Fecafoot-Officiel (@FecafootOfficie) August 23, 2022
La partie adverse ne désarme pas pour autant. Son mandataire, Abdouraman Hamadou, a annoncé qu’il allait faire appel de la décision du TAS et épuiser les voies de recours. « Le Tribunal fédéral suisse sera saisi dès la semaine prochaine », a-t-il indiqué. Affaire à suivre.