Le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, fait le buzz pour une vidéo le montrant en train d’agresser physiquement un supporter au Qatar.
La scène se déroule sur le parvis du stade 974, après le huitième de finale entre le Brésil et la Corée du Sud (4-1). Devenue virale sur les réseaux sociaux, une vidéo montre Samuel Eto’o prendre la pose et enchaîner les selfies avec des supporters, avant de passer brusquement du sourire à la colère.
Pris à partie par l’un des spectateurs en question, le président de la Fédération camerounaise de football hausse le ton avant de disjoncter. Hors de lui, l’ancien attaquant du Barça court après l’homme en question et parvient à lui asséner un violent coup de pied, malgré les efforts de quelques personnes pour le retenir.
👊 Agresión de Samuel Eto’o a un aficionado a la salida del partido entre Brasil y Corea
📻 #PartidazoCOPE pic.twitter.com/yZTmdD16o3
— El Partidazo de COPE (@partidazocope) December 6, 2022
Bilan de l’action : un supporter secoué et un appareil-photo endommagé (le sien). « Je n’ai pas compris ce qu’ils disaient, a déclaré Ricardo López Juárez, journaliste du média La Opinión et auteur de la vidéo, à El Larguero. J’ai entendu Eto’o échanger des mots avec le fan d’un ton énervé. Il a commencé à le chasser de manière incontrôlable. Le fan a pris la caméra et c’est là qu’Eto’o commet l’erreur. Au lieu de partir, il donne un coup de pied. »
Le nom de Gassama…
La victime de la colère présidentielle est le youtubeur algérien Gio Bennacer. Sur la vidéo, on l’entend prononcer le nom de « Gassama », autrement dit Bakary Gassama, le très controversé arbitre gambien du match de barrage retour entre l’Algérie et le Cameroun, fatal aux Fennecs dans la course au Mondial 2022, le 29 mars dernier à Blida.
Objet durant de longs mois d’un feuilleton alimenté en haut lieu, cette rencontre a vu de nombreux supporters algériens se bercer d’illusions à propos d’un recours devant la FIFA. Si le Cameroun a évidemment joué le Mondial, l’affaire a elle fini par s’inviter au Qatar. La faute notamment au manque de maîtrise de soi d’un président de Fédération. Elle n’est pas tout à fait terminée : le supporter agressé aurait décidé de porter plainte.