Le malaise cardiaque de Christian Eriksen ce samedi lors de Danemark-Finlande (0-1) a imposé des choix au réalisateur de la rencontre.
Le drame a été évité. Après s’être écroulé à la 43e minute du match de l’Euro qui opposait le Danemark à la Finlande (0-1), Christian Eriksen a pu récupéré d’un brutal malaise cardiaque. Sauvé par la prompt réaction de l’arbitre, de son coéquipier Simon Kjaer, et bien sûr du travail rapide et efficace des médecins, le milieu de terrain danois a réchappé in extremis à un destin tragique. Derrière leur écran de télévision, des millions de téléspectateurs ont assisté à ces terribles minutes. Certains d’entre eux ont estimé que plusieurs images n’auraient pas du être montrées. Le réalisateur leur répond.
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Dans les colonnes du journal L’Équipe, Jean-Jacques Amsellem a accepté de commenter ses choix. Le Français, en charge de la réalisation du match, est d’abord revenu sur les plans serrés sur les visages en détresse des coéquipiers de Christian Eriksen : « Si on fait un plan large général, on ne montre pas l’émotion. C’est peut-être long… mais il faut aussi retranscrire notre ressenti dans le stade. On a montré la tristesse et la détresse des gens, du côté des joueurs, du staff comme du public. On ressentait aussi une union dans ce moment de grande inquiétude, il fallait la retranscrire. Je n’appelle pas cela du voyeurisme. »
Mais attendez on vient d’avoir l’image de la femme de Eriksen qui pleure là j’ai pas rêvé ? Mais qui gère la réalisation ? c’est des détraqués derrière les caméras, c’est très grave, au secours.
— Charly M. (@SeriousCharly) June 12, 2021
Jean-Jacques Amsellem, dont l’entretien s’est déroulé après qu’Eriksen soit officiellement sorti d’affaire, a poursuivi : « J’ai tout de suite imposé à mes équipes de ne pas être sur lui, de ne plus le filmer ! Avec plus de trente caméras dans le stade, on aurait pu le faire, mais à aucun moment nous ne sommes allés faire des plans serrés sur lui. Pendant tout le direct qui a suivi, je suis effectivement allé à un moment sur des Danois en larmes parce qu’il fallait tout de même montrer la détresse. On voit aussi l’émotion des Finlandais, celle du public, mais je n’ai pas trouvé qu’on faisait dans le pathos ou dans le glauque. »
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