Le Paris Saint-Germain s’est incliné contre l’Olympique Lyonnais, ce dimanche, pour le compte de la 29e journée de Ligue 1 (0-1).
Par les temps qui courent, un match de gala était une aubaine pour le Paris Saint-Germain. Parce que Lyon, bien qu’englué dans le ventre mou du classement, ne sera jamais un adversaire comme les autres. Et parce qu’après le temps des désillusions vient celui de la rédemption, toujours, histoire de sauver les meubles et donner un sens à cette fin de saison.
Un PSG-Lyon a de l’allure pour son contexte, son historique, l’animosité entre ces deux places fortes du foot français. Une affiche sublimée par les enjeux, aussi. Paris pouvait porter son avance sur Lens et Marseille à neuf points en cas de succès contre ces Lyonnais, eux-mêmes préoccupés par leur demi-finale de Coupe de France contre Nantes, trois jours plus tard. Il n’en a rien été. Sans idée, frustrés par un scénario qui leur a encore échappé, les hommes de Galtier se sont inclinés pour la deuxième fois consécutive au Parc. Cela commence à faire beaucoup.
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Paris se présentait dans son animation en 3-5-2, avant le tandem Messi-Mbappé aux avant-postes. Renato Sanches faisait son retour dans le onze aux côtés de Vitinha et Marco Verratti. Achraf Hakimi et Nuno Mendes débutaient sur les côtés dans leurs rôles de pistons, devant une défense à trois composée de Batshiabu, Marquinhos et Danilo. En face, l’OL s’appuyait sur un système en 3-4-3 avec son capitaine Lacazette épaulé par Cherki et Sarr pour mettre à mal une arrière-garde parisienne souvent perméable cette saison.
Paris sans solution
Après une trêve censée laver les têtes, les Parisiens avaient pourtant une réponse à donner. Cela passait par une meilleure gestion des matchs, dans les deux zones de vérité. Le cahier des charges était clair : plus de conviction dans l’utilisation du ballon, et d’implication à la récupération. Ces ingrédients, les hommes de Galtier les ont affiché en début de match, il serait réducteur de l’occulter. Vitinha (4e) ou Mbappé (9e) ont bien eu quelques munitions dans les premières minutes, sans parvenir à les fructifier.
La suite s’est gâtée, comme si les Parisiens s’enlisaient dans leurs doutes quand le match ne tourne pas dans le bon sens. L’OL aurait pourtant pu ouvrir le score plus tôt sur un penalty manqué par Lacazette, dont la frappe s’est écrasée sur le poteau (39e). Cela n’a même pas été un tournant, d’autant que dans la foulée, M. Letexier a oublié de siffler une main décollée de Lovren à l’autre bout du pré (44e).
C’est au retour des vestiaires que tout a basculé. Dans une configuration d’attaques rapides, les Lyonnais se sont montrés de plus en plus menaçants sur chaque perte de balle parisienne. Et c’est de cette manière que la bande à Laurent Blanc a trouvé l’ouverture, sous l’impulsion de sa jeunesse. Barcola, qui avait suppléé Sarr en début de match, a exploité un service de Kumbedi avec sang-froid (0-1, 56e). L’affaire était réglée. Danilo, Nuno Mendes et à un degré moindre Kylian Mbappé ont bien essayé de secouer le cocotier – en vain. Jusqu’au bout, les Parisiens ont buté sur une défense lyonnaise rugueuse et compacte. Avec six points d’avance au compteur, le PSG reste leader, mais il ne répond plus. La machine est cassée.
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