Luis Enrique, l’entraîneur du PSG,
protège au maximum son gardien de but Gianluigi Donnarumma, après
sa bourde contre Arsenal.
C’est un usage respecté par beaucoup d’entraîneurs. Quand un
joueur est passé à travers, on s’empresse de le protéger des
critiques, notamment celles venant des médias. En public, le coach
prend sur lui, à l’image de Luis Enrique. Le technicien espagnol du
PSG est venu à nouveau au secours de l’Italien Gianluigi
Donnarumma, samedi lors d’une conférence de presse tenue à la
veille de
Nice-PSG, affiche de la 7e journée de Ligue
1.
La bourde du gardien de but contre Arsenal qui a offert mardi
soir à Londres le premier but aux Anglais (2-0, Ligue des
champions, 2e journée), ne doit pas être imputée totalement au
champion d’Europe 2021. « On aurait dû régler la situation
avant de jeter la faute sur tel ou tel joueur. Le seul responsable,
c’est l’entraîneur, a commenté Luis Enrique, cité par RMC
Sport. Quand il y a une défaite, c’est très triste de
taper sur un joueur. On s’acharne souvent sur Donnarumma, s’il vous
plaît laissez-le tranquille et acharnez-vous sur moi. »
Une défense contestable
« Cette situation est due au début de l’action, c’est tout
un collectif qui est concerné, pas que le gardien. Il ne faut pas
regarder que le dessert, mais voir toutes les étapes avant dans la
préparation », explique l’entraîneur du Paris Saint-Germain.
Si on comprend bien, Gianluigi Donnarumma s’est retrouvé en duel
face à l’Allemand Kai Havertz, auteur du but de la tête, parce que
le reste de l’équipe a permis le centre des Gunners déclenché par
le Belge Leandro Trossard. Chacun appréciera.