Raymond Domenech estime que la défaite de l’équipe de France en finale de la Coupe du monde 2006 face à l’Italie est la faute de Zinedine Zidane.
Du beau monde. La Fédération Française a fêté ce mardi les cinquante ans de la formation française. L’occasion d’un grand raout organisé à Clairefontaine auxquels étaient conviés pas moins de 500 invités. Parmi eux, de nombreux pensionnaires de l’INF Clairefontaine dont Kylian Mbappé, Marcus Thuram ou Thierry Henry, ainsi que de grands sélectionneurs, tels que Aimé Jacquet et Roger Lemerre.
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D’autres entraîneurs, moins prestigieux, étaient également présents. Raymond Domenech était ainsi de la partie et l’ancien sélectionneur tricolore (2004-2010) a pris soin d’immortaliser cet après-midi empreint de nostalgie. L’ancien joueur de l’OL a d’ailleurs posté sur X une photo où il apparaît aux côtés d’Aimé Jacquet. Avec une légende qui sonne comme une balle perdue pour Zizou.
« Pour les 50 ans de le formation à la française à Clairefontaine , une tête nous sépare », a-t-il en effet écrit, accompagné d’un emoji hilare. Difficile de ne pas y voir une allusion à Zinedine Zidane, héros de la finale de la Coupe du monde 1998 grâce à ses deux coups de tête salvateurs et expulsé lors de la finale de la Coupe du monde 2006 après un coup de boule dans la poitrine de Marco Materazzi.
Pour les 50 ans de le formation à la française à Clairefontaine , une tête nous sépare 😂🙏 pic.twitter.com/7EijG78Fiw
— Raymond Domenech (@RaymondDomenech) November 14, 2023
Raymond Domemech n’a visiblement pas oublié ce match, qui continue à le hanter. « Parfois la nuit je me réveille et je me dis : si seulement j’avais pu parler plus avec lui, plus tôt, pour lui expliquer ce qui allait se passer, mais je ne pouvais pas imaginer ce qui s’est passé », expliquait il encore il y a un an, ajoutant: « S’il y avait eu quelqu’un tout au long de la compétition, on ne sait pas ce qui se serait passé, quelqu’un qui aurait pu parler à Zidane tout le temps pour faire baisser la pression, car c’était son dernier match. La pression était trop forte pour Zidane. »