Si Wendie Renard et quelques cadres des Bleues ont obtenu ce qu’elles cherchaient, la mise à l’écart de Corinne Diacre, la FFF n’a pas aimé leur attitude.
Elles ont eu gain de cause. Wendie Renard (Olympique Lyonnais) et les attaquantes du PSG Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ont fait plier la Fédération française de football dans le conflit qui les opposait à la sélectionneure Corinne Diacre.
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Ces joueuses cadres des Bleues ont dû apprécier la décision prise ce jeudi par la FFF qui a écarté Corinne Diacre, à quelques mois du début de la Coupe du monde 2023. Le comité exécutif a conclu à l’existence de dysfonctionnements irréversibles, le fruit de nombreuses auditions, précise le communiqué.
L’intérêt supérieur de la sélection
La Fédération a estimé que la situation, une fracture entre Diacre et les joueuses cadres, était arrivée à un « point de non-retour qui nuit aux intérêts de la sélection », pour justifier le départ de celle qui était en poste depuis l’été 2017. La FFF n’en a pas moins visé Wendie Renard et les frondeuses.
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« Le Comex a par ailleurs constaté que la manière utilisée par les joueuses pour exprimer leurs critiques n’était plus acceptable dans l’avenir et compte proposer dans la gouvernance de l’Équipe de France féminine une mission complémentaire entre le Comex et le sélectionneur », lit-on dans le communiqué publié jeudi peu avant 13 heures.
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