Diacre, le coup de pression d’Aulas

Le 7 février dernier, Ada Hegerberg se lâchait sur les réseaux sociaux. La joueuse de l’Olympique Lyonnais dénonçait notamment un manque total d’investissement et de vision de la part de la Fédération française de football au sujet de la Division 1 féminine. Un coup d’éclat pour dénoncer un championnat à deux vitesses, qui n’a pas laissé insensible son président à l’OL. Jean-Michel Aulas a donc évoqué la situation, et fait le lien avec l’équipe de France.

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A l’occasion d’un entretien accordé mercredi à L’Équipe, J.-M.A. est revenu sur les mots de sa joueuse. S’il avoue ne pas être « a priori complètement d’accord avec ce qui a pu être dit« , il concède que si c’est une actrice du jeu qui a pris la parole sur le sujet, alors « il faut regarder« . Le Lyonnais constate ensuite qu’en termes de football féminin, la France « est en train de prendre du retard car d’autres ont accéléré plus vite« . Outre différentes mesures visant à réduire le nombre de clubs en D1 et en D2, Jean-Michel Aulas a également évoqué le niveau international.

« On a la capacité, en tout cas avec les joueuses »

Et plus particulièrement l’équipe de France de Corinne Diacre qu’Aulas veut voir enfin gagner, et pas plus tard que lors du prochain Euro organisé du 6 au 31 juillet 2022 en Angleterre. « Là, il faut que l’équipe de France gagne cet Euro. Et puis, derrière, enchaîne. » Un coup de pression pour la sélectionneuse nationale, mais Aulas y croit sérieusement : « J’y crois vraiment. […] Je vois l’équipe de France qui progresse beaucoup en ce moment. Il y a évidemment une ossature avec des joueuses expérimentées, mais qui n’ont rien gagné. On a la capacité, en tout cas avec les joueuses, d’y arriver. » Un sous-entendu pas très aimable pour une Corinne Diacre qui est donc prévenue : elle a le « matériel » nécessaire, à elle d’en faire le meilleur usage.

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