Le sélectionneur tricolore ne semble pas être inquiet plus que cela par l’idée de devoir céder son poste.
Malgré l’échec subi à l’occasion du dernier championnat d’Europe, Didier Deschamps a été reconduit en tant que sélectionneur des Bleus. Le technicien bayonnais est sûr de rester au poste au moins jusqu’à la Coupe du Monde 2022. Et pour la suite, sachant que l’ombre de Zinédine Zidane plane toujours pour le poste en question ? L’intéressé ne se pose la question pour l’instant.
Sa détermination reste la même
« C’est l’avenir qui le dira. Ce que je peux dire, moi, c’est que j’ai cette force, cette envie, a assuré DD dans un entretien à L’Equipe. Après, je sais que les victoires appartiennent souvent aux joueurs et les défaites souvent aux entraîneurs, mais je ne vais pas dire que c’est juste ou injuste, je vis très bien avec ça. Avec l’âge et l’expérience, personne ne pourra me faire perdre ma sérénité ».
Sa détermination, c’était aussi le sujet de discussion qu’il a eue avec Noël Le Graët, son président, lorsqu’ils se sont rencontrés en juillet dernier. « Je ne veux pas continuer pour continuer. L’équipe de France, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée professionnellement, et en tant que joueur j’ai pris l’initiative de tirer le rideau moi-même. Là, tout était possible, et c’était l’objet de cette discussion, lui donner mon ressenti. Je veux continuer parce que mon envie et ma détermination sont intactes, parce que je connais bien ce groupe et que je suis convaincu qu’il peut faire de belles choses », a-t-il révélé.
« Cela peut s’arrêter du jour au lendemain »
Même s’il peut s’appuyer sur ce qu’il a fait de bien durant son mandat et sur le totem que lui a offert le sacre en Russie, Deschamps n’est pas intouchable. Des voix se sont d’ailleurs élevées pour demander un changement. Se sent-il fragilisé ? Sa réponse : « Je n’ai pas ce sentiment. J’ai cette capacité depuis quelques années, que je n’avais pas forcément avant, de relativiser et de prendre énormément de recul. »
Enfin, quand on lui demande si un nouveau contrat serait bienvenu pour lui permettre de travailler tranquillement, il brandit la carte de l’insousiance : « Je ne me pose pas la question aujourd’hui. On n’y est pas. L’objectif, après avoir pris sept points sur neuf dans la première partie des qualifications, c’est de se qualifier pour la Coupe du monde. Avant une phase finale, même quand j’ai prolongé mon contrat, je sais très bien ce qui peut se passer, c’est la vie d’un sélectionneur. Cela peut s’arrêter du jour au lendemain. »
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