De tous temps, l’équipe de France vit au rythme des affinités de groupe. Un champion du monde l’a confirmé cette semaine.
Depuis plus de deux décennies, le château de Clairefontaine vibre au rythme des exploits de l’équipe de France. De la génération 1998 à ses successeurs de 2018, les groupes se sont succédé. Et comme toujours, les affinités se sont crées, tout comme les inimités.
La génération 1998 illustre parfaitement cette dimension humaine. Alors que les héros de la première étoile se retrouvent régulièrement, certains joueurs de ce groupe entretiennent des relations très fraiches, à l’image de Didier Deschamps et Christophe Dugarry.
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Au moment de la Coupe du monde 1998, déjà, la sélection concoctée par Aimé Jacquet était composée de « petits clans », comme l’a expliqué l’ancien avant-centre Stéphane Guivarc’h. Alors à Auxerre, celui qui avait terminé deux fois meilleur buteur de Ligue 1 a souligné dans les colonnes de So Foot qu’il fréquentait surtout ses coéquipiers en club à l’époque. « Avec Charbonnier, Blanc et Diomède on s’entendait très bien. On faisait un petit « clan », comme Liza, Duga et Zizou à Bordeaux.«
De leur côté, les ex-Bordelais ont toujours assumé ce lien presque fraternel qui les unissait, citant aussi Vincent Candela dans leur groupe. Les jeunes de la sélection, Thierry Henry, David Trezeguet ou Patrick Vieira, entretenaient également une amitié forte.
Cette notion de clan n’a pas altéré l’esprit de groupe fantastique qui a porté les Bleus jusqu’au bout de leur épopée. Elle souligne simplement la difficulté pour un sélectionneur d’associer des personnalités bien distinctes pour un objectif commun.
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