[ad_1]
Roberto De Zerbi a surpris en conférence de presse en expliquant la mise à l’écart d’Amine Harit. Absent pendant près de quatre mois, le milieu offensif marocain peine à retrouver sa place. « Harit est un joueur important, comme Kondogbia, mais durant son absence, on a trouvé des équilibres importants. Il faut donc plus de temps pour qu’il puisse jouer », a déclaré l’entraîneur italien, laissant entendre que, malgré le talent du Marocain, le collectif prime avant tout. Une prise de position qui pourrait provoquer des tensions, surtout auprès des supporters marseillais, attachés à la créativité et à l’impact du joueur.
Une concurrence impitoyable imposée par De Zerbi
Cette gestion s’inscrit dans la philosophie de De Zerbi, qui mise sur une concurrence féroce. « Avant de parler des individualités, il faut parler du collectif. Tout le monde doit accepter les choix. C’est le terrain qui décide, personne ne joue par défaut », a-t-il martelé. Un message clair : aucun passe-droit, même pour les joueurs les plus talentueux. Si cette méthode peut renforcer l’implication de chacun, elle peut aussi générer des frustrations, surtout pour des profils comme Harit, souvent décisifs mais désormais relégués au second plan.
Cette situation rappelle d’autres cas sous De Zerbi ou même dans l’histoire récente de l’OM. La gestion de talents tels que Dimitri Payet ou Gerson a parfois divisé l’environnement marseillais. En évoquant Amine Harit, De Zerbi a insisté sur le fait qu’il préfère « avoir beaucoup de concurrence qu’avoir moins de possibilités de choix ». Une déclaration qui, bien que logique sportivement, pourrait relancer les débats sur l’avenir de l’international marocain, surtout si son temps de jeu reste limité dans les semaines à venir.
De Zerbi, un perfectionnisme qui peut diviser
Au-delà du cas de l’ancien nantais, De Zerbi a aussi abordé la gestion globale de son effectif. Il a souligné l’importance d’avoir un groupe riche en qualité, mentionnant notamment Bennacer, Hojbjerg ou encore Rongier. « Il y en a deux sur trois qui jouent à ce poste. Je fais jouer celui qui est le plus fort à l’instant T », a-t-il expliqué, rappelant que seul le rendement immédiat compte. Une approche qui tranche avec celle d’autres entraîneurs, mais qui pourrait s’avérer risquée sur le long terme, notamment si des joueurs comme Harit, considérés comme des cadres, se sentent délaissés.
La méthode De Zerbi, basée sur l’exigence et l’immédiateté, fascine autant qu’elle inquiète. Son discours sur l’évolution de l’équipe montre une volonté constante de progresser : « Je ne suis pas encore content à 100%, on peut encore être meilleurs. On s’est amélioré sur beaucoup de choses », a-t-il affirmé, insistant sur des aspects techniques comme la gestion du ballon ou le pressing haut. Mais cette quête de perfection pourrait-elle fragiliser certains équilibres humains ? L’avenir le dira, mais une chose est sûre : la situation d’Amine Harit sera scrutée de près par tous les observateurs marseillais.
[ad_2]Source link
