Événement de cette année 2021, le championnat d’Europe ouvre ses portes cette semaine. La rédaction de Foot365 vous propose un guide complet du tournoi.
Ils seront 24 au point de dépat pour espérer conquérir le Graal, aux quatre coins du Vieux Continent – de Rome à Londres. Le rideau sera levé le 11 juin à l’Olympico de la ville éternelle avant de se fermer un mois plus tard, le 11 juillet, dans la grandeur de Wembley. C’est le moment : nous vous inviter à plonger les yeux fermés dans la compétition.
Vous trouverez dans ce guide :
• Le calendrier détaillé du tournoi : dates des matchs et stades concernés
• Nos favoris : équipe-types et schémas tactiques envisagés
• Un zoom pour chaque sélection : points forts et interrogations
• Toutes les listes de 26
• Toutes les infos de dernière minute actualisées
Ne manquez pas une miette de l’Euro : ce guide sera votre journal de bord.
Vous cherchez votre équipe ? Se rendre directement sur :
>> Groupe A : Italie – Turquie – Suisse – Pays de Galles
>> Groupe B : Belgique – Danemark – Russie – Finlande
>> Groupe C : Pays-Bas – Autriche – Ukraine – Macédoine du Nord
>> Groupe D : Angleterre – Croatie – République Tchèque – Écosse
>> Groupe E : Espagne – Pologne – Suède – Slovaquie
>> Groupe F : France – Allemagne – Portugal – Hongrie
L’ÉQUIPE DE FRANCE
Championne du monde en titre, l’équipe de France part à la conquête de l’Europe avec un groupe uni et impressionnant.
Dans l’idée d’optimiser le rendement du trio Griezmann-Benzema-Mbappé, Didier Deschamps se dirige vers une organisation en 4-4-2 losange, mais cela n’exclut pas le retour d’un 4-4-2 à plat – asymétrique comme en Russie (si l’une des stars glisse sur un côté) ou franchement offensif en cas de titularisation de Coman ou Dembélé.
Plusieurs paramètres entreront dans la réflexion du sélectionneur : la nature de l’adversaire, déjà, et cette fameuse notion d’équilibre. Si les Bleus débutent dans ce schéma, rien n’assure qu’ils le conserveront – l’Euro 2016 et le Mondial 2018 peuvent l’attester. Quoiqu’il en soit, les permutations ne concerneront pas que les attaquants. Le salut des Bleus se situe aussi au milieu, où la position de N’Golo Kanté, peut-être plus avancée, sera scrutée. Le cadre est défini. À l’intérieur, rien n’est figé.
LE SÉLECTIONNEUR : Didier Deschamps
L’EFFECTIF :
Gardiens : Lloris, Mandanda, Maignan.
Défenseurs : Digne, Dubois, L. Hernandez, Kimpembe, Koundé, Lenglet, Pavard, Varane, Zouma.
Milieux de terrain : Kanté, Lemar, Pogba, Rabiot, M. Sissoko, Tolisso.
Attaquants : Ben Yedder, Benzema, Coman, O. Dembélé, Giroud, Griezmann, Mbappé, M. Thuram.
LES POINTS FORTS : Un trio d’attaque potentiellement exceptionnel, des références mondiales dans toutes les lignes, une colonne vertébrale qui a ses repères (Lloris, Varane, Hernandez, Kanté, Pogba…) et une grande variété de profils sur le banc. Un groupe qui a gagné, mais qui a encore faim.
L’INTERROGATION : Didier Deschamps peaufine une nouvelle organisation sur le tas et ce premier tour est redoutable : trouvera-t-il la bonne formule rapidement ?
PALMARÈS :
Coupe du Monde ♦ ♦
Euro ♦ ♦
L’ALLEMAGNE
Avant de passer les commandes à Hansi Flick, Joachim Löw a une pression maximale après l’échec du Mondial en Russie.
Pour sa dernière croisade, Joachim Löw semblait nager dans le flou. La claque reçue en Espagne (6-0) a laissé des traces, au point de rappeler les dinosaures Thomas Müller et Mats Hummels. Depuis, le sélectionneur de la Mannschaft cherche la bonne formule. Il a fait 2 choix forts durant la préparation : passer en 3-4-3 et replacer Joshua Kimmich en piston droit. Tout porte à croire que c’est avec ce schéma que l’Allemagne débutera le tournoi contre les Bleus.
LE SÉLECTIONNEUR : Joachim Löw
L’EFFECTIF :
Gardiens : Leno, Neuer, Trapp.
Défenseurs : Ginter, Gosens, Gunter, Halstenberg, Hummels, Klostermann, Koch, Rüdiger, Süle.
Milieux de terrain : Emre Can, Goretzka, Gündogan, Havertz, Hofmann, Kimmich, Kroos, Neuhaus.
Attaquants : Gnabry, T. Müller, Musiala, Werner, Sané, Volland.
LES POINTS FORTS : Le retour de Müller, un milieu de terrain toujours impressionnant (Kroos, Kimmich, Gündogan, Goretzka), un gardien iconique, du feu sur les ailes et des projections. La perspective de jouer à domicile.
L’INTERROGATION : Certaines déconvenues récentes ont mis l’accent sur la fragilité défensive de la Mannschaft : cette équipe est-elle équilibrée ?
PALMARÈS :
Coupe du Monde ♦ ♦ ♦ ♦
Euro ♦ ♦ ♦
LE PORTUGAL
Tenant du titre, le Portugal de Cristiano Ronaldo va tenter de défendre son bien avec un effectif plus impressionnant qu’il y a 5 ans sur le papier.
Fernando Santos a lui aussi testé plusieurs organisations depuis un an, alternant entre le 4-3-3 ou le 4-2-3-1. Le système du Portugal peut donc être amené à changer, entre deux rencontres ou en cours de match. Dans le choix des hommes, le Lillois José Fonte est un joker fiable derrière, tandis que Sergio Oliveira a aussi bénéficié d’un temps de jeu notable au milieu. Devant, Diogo Jota concurrence Bernardo Silva et João Felix pour une place sur un côté.
LE SÉLECTIONNEUR : Fernando Santos
L’EFFECTIF :
Gardiens : Lopes, Rui Patrício, Rui Silva.
Défenseurs : Cancelo, Semedo, Fonte, Guerreiro, Pepe, Ruben Dias, Nuno Mendes.
Milieux de terrain : Danilo Pereira, Palhinha, Rúben Neves, Bruno Fernandes, Moutinho, Renato Sanches, Sergio Oliveira, Carvalho.
Attaquants : Gonçalves, André Silva, Bernardo Silva, Ronaldo, Diogo Jota, Guedes, João Felix, Rafa Silva.
LES POINT FORTS : Autour du monstre Cristiano Ronaldo – qui est une force à lui seul – le Portugal s’appuie sur une densité assez exceptionnelle en joueurs de très haut niveau. Peut-être faut-il remonter à 2004 pour trouver trace d’une génération avec autant de joueurs référencés.
L’INTERROGATION : Aussi curieux que cela puisse paraître, la dynamique du Portugal n’est pas extraordinaire. Fernando Santos parviendra-t-il à maximiser tout son matériel offensif ?
PALMARÈS :
Euro ♦
LA HONGRIE
Remarquable et remarquée par son style il y a 5 ans, la Hongrie espère surprendre son monde dans un groupe très relevé.
LE SÉLECTIONNEUR : Marco Rossi
L’EFFECTIF :
Gardiens : Bogdán, Dibusz, Gulácsi.
Défenseurs : Bolla, Botka, Fiola, Kecskés, Lang, Lovrencsics, Orbán, Szalai.
Milieux de terrain : Cseri, Gazdag, Holender, Kleinheisler, Nagy, Nego, Schäfer, Sigér.
Attaquants : Hahn, Nikolić, Sallai, Schön, Szalai, K. Varga, R. Varga.
LES POINTS FORTS : Une approche tactique sans complexe en dépit d’un statut de « petit ». La perspective de jouer à domicile.
L’INTERROGATION : La Hongrie peut-elle conserver son ambition dans le jeu avec le forfait de son joueur le plus créatif, Dominik Szoboszlai ?
PALMARÈS : /
Le calendrier du groupe :
Mardi 15 juin : Hongrie – Portugal (18h, Budapest)
Mardi 15 juin : France – Allemagne (21h, Munich)
Samedi 19 juin : Hongrie – France (15h, Budapest)
Samedi 19 juin : Portugal – Allemagne (18h, Munich)
Mercredi 23 juin : Portugal – France (21h, Budapest)
Mercredi 23 juin : Allemagne – Hongrie (21h, Munich)
Après le traumatisme de 2018, Roberto Mancini a redoré le blason de la Nazionale, dont le jeu léché attise la curiosité.
Dans son désir de faire de l’Italie une équipe pro-active, Roberto Mancini a opté pour un schéma en 4-3-3 classique. Les tauliers Bonucci et Chiellini font de la résistance en charnière centrale. Une incertitude place autour de Marco Verratti, victime d’une blessure musculaire à la cuisse. Manuel Locatelli est une alternative fiable en cas d’indisponibilité du milieu de terrain du Paris Saint-Germain.
LE SÉLECTIONNEUR : Roberto Mancini
L’EFFECTIF :
Gardiens : Donnarumma, Meret, Sirigu.
Défenseurs : Acerbi, Bastoni, Bonucci, Chiellini, Di Lorenzo, Palmieri, Florenzi, Spinazzola, Toloi.
Milieux de terrain : Barella, Cristante, Jorginho, Locatelli, Pellegrini, Sens, Verratti.
Attaquants : Belotti, Berardi, Bernardeschi, Chiesa, Immobile, Insigne, Raspadori.
LES POINTS FORTS : Avec sa maîtrise collective, l’Italie a acquis des certitudes dans son jeu. On devrait aussi pouvoir compter sur la roublardise et l’expérience de la défense centrale.
L’INTERROGATION : Avec une ligne d’attaque qui manque de références à ce niveau, comment la bande à Mancini se comportera-t-elle contre une grande nation ?
PALMARÈS :
Coupe du Monde ♦ ♦ ♦ ♦
Euro ♦
LA TURQUIE
Performante lors de sa campagne de qualifications, la Turquie a tout de l’outsider crédible pour son grand retour dans une compétition majeure.
LE SÉLECTIONNEUR : Şenol Güneş
L’EFFECTIF :
Gardiens : Bayindir, Günok, Çakir.
Défenseurs : Çelik, Söyüncü, Ayhan, Demiral, Müldür, Ozan Kabak, Rıdvan Yılmaz, Umut Meraş.
Milieux de terrain : Yazici, Toköz, Kahveci, Yokuşlu, Kökçü, Ozan Tufan, Antalya, Calhanoglu.
Attaquants : Burak Yilmaz, Ünder, Unal, Karaca, Omur, Aktürkoğlu, Dervisoglu, Karaman.
LES POINTS FORTS : Une défense très hermétique – la meilleure de la campagne de qualifications (3 buts encaissés en 10 matchs). Des vertus mentales personnifiées par le buteur du LOSC Burak Yilmaz.
L’INTERROGATION : Tous ces joueurs disputeront leur première compétition majeure en sélection. Ce manque d’expérience peut-il jouer des tours aux hommes de Şenol Güneş ?
PALMARÈS : /
LE PAYS DE GALLES
Demi-finaliste de la dernière édition, le Pays de Galles part de loin, avec un sélectionneur déchu et des leaders contestés.
LE SÉLECTIONNEUR : Robert Page
L’EFFECTIF :
Gardiens : Hennessey, Ward, A. Davies.
Défenseurs : Rodon, Mepham, Gunter, Norrington-Davies, N. Williams, C. Roberts, Cabengo, B. Davies, Lockyer.
Milieux de terrain : Allen , Morrel, Ampadu, Smith, J. Williams, Ramsey, Levitt, Colwill, Thomas, Wilson, Brooks.
Attaquants : James, Moore, Bale, T. Roberts.
LES POINTS FORTS : L’émergence de plusieurs joueurs prometteurs, comme Daniel James ou Neco Williams.
L’INTERROGATION : Dans quelles dispositions physiques et mentales se trouvent Gareth Bale et Aaron Ramsey ?
PALMARÈS : /
LA SUISSE
Habituée à sortir des poules et toujours solide, la Nati sera encore un outsider à surveiller dans un groupe très homogène.
LE SÉLECTIONNEUR : Vladimir Petković
L’EFFECTIF :
Gardiens : Sommer, Mvogo, Omlin.
Défenseurs : Akanji, Benito, Cömert, Elvedi, Lotomba, Mbabu, Omeragic, Ricardo Rodriguez, Schär, Widmer.
Milieux de terrain : Fassnacht, Edimilson Fernandes, Freuler, Gavranovic, Mehmedi, G. Xhaka, Zakaria, Sow, Vargas.
Attaquants : Embolo, Shaqiri, Seferovic, Zuber.
LES POINT FORTS : La stabilité du groupe et une organisation défensive qui est devenue la marque de fabrique de cette sélection.
L’INTERROGATION : Le manque de temps de jeu en club de certains leaders, comme Xherdan Shaqiri, sera-t-il impactant ?
PALMARÈS : /
Le calendrier du groupe :
Vendredi 11 juin : Turquie – Italie (21h, Rome)
Samedi 12 juin : Pays de Galles – Suisse (15h, Bakou)
Mercredi 16 juin : Turquie – Pays de Galles (18h, Bakou)
Mercredi 16 juin : Italie – Suisse (21h, Rome)
Dimanche 20 juin : Suisse – Turquie (18h, Bakou)
Dimanche 20 juin : Italie – Pays de Galles (18h, Rome)
LE GROUPE B
Troisième de la dernière Coupe du Monde, la Belgique endosse encore un costume de favori avec ses talents générationnels.
Après avoir obtenu le résultat le plus probant de son histoire lors du Mondial 2018, la Belgique n’a aucune raison de troquer son animation en 3-4-3. Elle y a ses repères, avec et sans ballon. Roberto Martinez devrait donc s’appuyer sur des circuits déjà bien huilés, même si la situation de Kevin De Bruyne a inquiété. Le maître à jouer de Manchester City manquera le premier match contre la Russie, le 12 juin. Dries Mertens tient la route pour intégrer la ligne offensive.
LE SÉLECTIONNEUR : Roberto Martinez
L’EFFECTIF :
Gardiens : Courtois, Mignole, Sels.
Défenseurs : Alderweireld, Boyata, Castagne, Denayer, Meunier, Vertonghen, Vermaelen.
Milieux de terrain : Carrasco, Chadli, Dendoncker, De Bruyne, T. Hazard, Praet, Tielemans, Vanaken, Witsel.
Attaquants : Batshuayi, Benteke, Doku, E. Hazard, Lukaku, Mertens, Trossard.
LES POINTS FORTS : Une génération dorée qui n’a peut-être pas encore connu son prime. Une grande densité de talents offensifs. Un système rodé avec des éléments interchangeables. Un groupe revanchard.
L’INTERROGATION : Quels seront les états de service des 2 leaders techniques – Kevin De Bruyne et Eden Hazard ?
PALMARÈS : /
LE DANEMARK
Habitué à jouer les trouble-fêtes, la formation scandinave sera encore une équipe difficile à manœuvrer.
LE SÉLECTIONNEUR : Kasper Hjulmand
L’EFFECTIF :
Gardiens : K. Schmeichel, Ronnow, Lössl.
Défenseurs : Wass, Maehle, Stryger, Boilesen, Kjær, Andreas Christensen, Vestergaard, J. Andersen, Zanka.
Milieux de terrain : Højbjerg, Delaney, Jensen, Eriksen, Nørgaard, Anders Christiansen.
Attaquants : Poulsen, Braithwaite, Wind, Dolberg, Olsen, Damsgaard, Skov, Cornelius.
LES POINTS FORTS : Une colonne vertébrale intéressante avec Schmeichel, Kjær et surtout Eriksen. Un bloc dense et difficile à bouger.
L’INTERROGATION : Avec les peu académiques Martin Braithwaite et Yussuf Poulsen, la ligne offensive est-elle à la hauteur du reste ?
PALMARÈS :
Euro ♦
LA FINLANDE
Petit poucet de ce groupe, la Finlande va tenter de surfer sur la vague de sa campagne de qualifications.
LE SÉLECTIONNEUR : Markku Kanerva
L’EFFECTIF :
Gardiens : Hradecky, Jaakkola, Joronen.
Défenseurs : Alho, Arajuuri, Ivanov, O’Shaughnessy, Uronen, L. Väisänen, S. Väisänen, Toivio, Raitala.
Milieux de terrain : F. Jensen, Kauko, Lam, Schüller, Sparv, Valakari, Lod, Soiri, G. Kamara, Taylor.
Attaquants : Lappalainen, Pukki, Pohjanpalo, Forss.
LES POINTS FORTS : Un état d’esprit positif. Un buteur atypique mais dangereux, Teemu Pukki.
L’INTERROGATION : Ce collectif permettra-t-il à la Finlande de combler son déficit de créativité ?
PALMARÈS : /
LA RUSSIE
Quart de finaliste de sa Coupe du Monde, la Russie aborde l’Euro dans une relative discrétion.
LE SÉLECTIONNEUR : Stanislav Tchertchessov
L’EFFECTIF :
Gardiens : Chounine, Safonov, Dioupine.
Défenseurs : Jirkov, V. Karavaïev, Koudriachov, Djikia, Mario Fernandes, Diveyev, Semionov.
Milieux de terrain : Golovine, Al. Mirantchouk, Cherichev, Ionov, Zobnine, Kouzyaïev, Ozdoïev, Mostovoï, Fomine , Jemaletdinov, Barinov, Moukhine, Makarov.
Attaquants : Dziouba, Zabolotni, Sobolev.
LES POINT FORTS : L’aptitude de certains joueurs créatifs (Golovine, Cherichev) à hausser leur niveau de jeu dans les grandes occasions. Une bonne capacité à souffrir sans ballon.
L’INTERROGATION : À quel point l’absence d’Igor Akinfeev dans les buts sera-t-elle préjudiciable ?
PALMARÈS : /
Le calendrier du groupe :
Samedi 12 juin : Danemark – Finlande (18h, Copenhague)
Samedi 12 juin : Belgique – Russie (21h, Saint-Pétersbourg)
Mercredi 16 juin : Finlande -Russie (15h, Saint-Pétersbourg)
Jeudi 17 juin : Danemark – Belgique (18h, Copenhague)
Lundi 21 juin : Russie – Danemark (21h, Copenhague)
Lundi 21 juin : Finlande – Belgique (21h, Saint-Pétersbourg)
LE GROUPE C
LE FAVORI : LES PAYS-BAS
Comme l’Italie, les Pays-Bas se sont refaits une santé ces trois dernières années grâce à une refonte de la sélection.
L’ère récente du football néerlandais le démontre : l’historique 4-3-3, bien que sacré, n’est plus gravé dans le marbre. Frank de Boer l’a beaucoup utilisé, ce qui laisse entendre que les Oranje aborderont la compétition avec cette organisation, mais le successeur de Ronald Koeman a aussi testé le 4-2-3-1 et le 5-3-2. À noter que la position de Memphis Depay – axe ou gauche – dépend de la présence dans le onze du pivot du FC Séville Luuk de Jong.
LE SÉLECTIONNEUR : Frank de Boer
L’EFFECTIF :
Gardiens : Cillessen, Krul, Stekelenburg.
Défenseurs : Aké, D. Blind, De Ligt, De Vrij, Dumfries, Timber, Van Aanholt, Veltman, Wijndal.
Milieux de terrain : F. de Jong, De Roon, Gravenberch, Klaassen, Koopmeiners, Van de Beek, Wijnaldum.
Attaquants : Berghuis, L. de Jong, Memphis Depay, Gakpo, Malen, Prome, Weghorst.
LES POINT FORTS : Une nouvelle vague qui a vite imposé sa patte (De Jong, De Ligt), de l’expérience (Blind, Wijnaldum, De Roon) et un Memphis Depay plus mature que jamais.
L’INTERROGATION : Les deux dernières années ont été marquées par le départ de l’homme de la reconstruction, Ronald Koeman, et la blessure de l’immense Virgil van Dijk : quelles incidences sur le parcours des Pays-Bas ?
Grande figure du football mondiale, Andriy Schevchenko a replacé l’Ukraine sur la carte en terminant devant le Portugal durant la phases de qualifications.
LE SÉLECTIONNEUR : Andriy Shevchenko
L’EFFECTIF :
Gardiens : Bouchtchane, Piatov, Troubine.
Défenseurs : O. Karavaïev, Zabarni, Mikolenko, Timtchik, D. Popov, Matvienko, Krivtsov, Sobol.
Milieux de terrain : Bezus, Iarmolenko, Stepanenko, Marlos, Soudakov, Makarenko, Malinovskyi, Sidortchouk, Chaparenko, Tsigankov, Zintchenko, Zoubkov.
Attaquants : Bessiedine, Dovbik, Iaremtchouk.
LES POINTS FORTS : Une bonne flexibilité tactique et quelques très bons frappeurs, comme le milieu offensif de l’Atalanta Ruslan Malinovskyi.
L’INTERROGATION : L’incertitude autour de l’avenir de Shevchenko peut-elle avoir des répercussions sur le groupe ?
L’AUTRICHE
Présente mais décevante lors de la dernière édition, l’Autriche aura l’objectif de sortir des poules.
LE SÉLECTIONNEUR : Franco Foda
L’EFFECTIF :
Gardiens : Bachmann, Pervan, Schlager.
Défenseurs : Alaba, Dragovic, Friedl, Hinteregger, Lainer, Lienhart, Posch, Trimmel, Ulmer.
Milieux de terrain : Baumgartlinger, Baumgartner, Grillitsch, Ilsanker, K. Laimer, V. Laimer, Sabitzer, Schaub, Schlager, Schöpf.
Attaquants : Arnautovic, Gregoritsch, Kalajdzic, Onisiwo.
LES POINTS FORTS : Le couteau suisse David Alaba sort du lot, évidemment. La défense a été hermétique durant la phase de qualifications.
L’INTERROGATION : Un potentiel offensif qui repose grandement sur la folie d’Arnautovic : l’Autriche peut-elle vraiment surprendre ?
PALMARÈS : /
LA MACÉDOINE DU NORD
62e au classement FIFA, la Macédoine du Nord a écrit la plus belle page de son histoire en compostant son ticket pour le tournoi.
LE SÉLECTIONNEUR : Igor Angelovski
L’EFFECTIF :
Gardiens : Dimitrievski, Siskovski, Jankov.
Défenseurs : S. Ristovski, Musliu, Bejtulai, K. Ristevski, Zajkov, Velkovski, Alioski.
Milieux de terrain : Ademi, Bardhi, Spirovski, Nikolov, Kostadinov, Hasani, Elmas, Avramovski, Curlinov, Radeski.
Attaquants : Pandev, Trajkovski, Trickovski, Stojanovski, Velkovski, M. Ristovski.
LES POINTS FORTS : Une dynamique de groupe exceptionnelle, avec en point d’orgue une victoire de gala en Allemagne, en mars (2-1).
L’INTERROGATION : Avec le vétéran Goran Pandev (37 ans) comme seul joueur rodé au très haut niveau, le petit poucet peut-il rêver encore plus grand ?
PALMARÈS : /
Le calendrier du groupe :
Dimanche 13 juin : Pays-Bas – Ukraine (21h, Amsterdam)
Dimanche 13 juin : Autriche – Macédoine du Nord (18h, Bucarest)
Jeudi 17 juin : Pays-Bas – Autriche (21h, Amsterdam)
Jeudi 17 juin : Ukraine – Macédoine du Nord (15h, Bucarest)
Lundi 21 juin : Macédoine du Nord – Pays-Bas (18h, Amsterdam)
Lundi 21 juin : Ukraine – Autriche (18h, Bucarest)
Après l’épopée en Russie, les Three Lions espèrent frapper fort. D’autant que les demi-finales et la finale se joueront à Wembley.
Il est probable que l’Angleterre s’appuie sur un système en 4-3-3 qui l’a mise en valeur durant sa campagne de qualification. Mais Gareth Southsgate ne s’interdit rien : il a a aussi testé le 4-2-3-1 ou le 3-4-3. Devant, où la concurrence est intense, les états de forme seront décisifs. L’ancienneté de Raheem Sterling lui confère un statut, mais Marcus Rashford est une autre option à envisager.
LE SÉLECTIONNEUR : Gareth Southgate
L’EFFECTIF :
Gardiens : Pickford, D. Henderson, Johnstone.
Défenseurs : Coady, Walker, Maguire, Trippier, Chilwell, James, Shaw, Mings, Stones.
Milieux de terrain : Grealish, J. Henderson, Mount , Rice, Bellingham, Foden, Phillips.
Attaquants : Kane, Rashford, Sterling, Sancho, Calvert-Lewin, Saka.
LES POINTS FORTS : Avec la France, la Belgique et le Portugal, l’Angleterre est la nation qui compte le plus de joueurs offensifs aptes à faire basculer un match sur leur talent intrinsèque (Kane, Rashford, Sancho, Sterling, Foden). C’est aussi une formation redoutable sur coup de pied arrêtés. Elle a enfin la perspective de jouer à domicile.
L’INTERROGATION : Quels seront l’approche et le système de l’Anlgeterre contre un adversaire aussi armé qu’elle ?
PALMARÈS :
Coupe du Monde ♦
LA CROATIE
L’équipe finaliste de la Coupe du Monde 2018 fait peu parler d’aller après 3 années assez inégales. Malgré cela, la Croatie sera encore redoutée.
LE SÉLECTIONNEUR : Zlatko Dalić
L’EFFECTIF :
Gardiens : Livakovic, L. Kalinic, Sluga.
Défenseurs : Lovren, Caleta-Car, Vida, Gvardiol, Barisic, Bradaric, Vrsaljko, Juranovic, Skoric.
Milieux de terrain : Badelj, Brozovic, Kovacic, Modric, Pasalic, Vlasic, Ivanusec.
Attaquants : Perisic, Rebic, Brekalo, Kramaric, Petkovic, Orsic, Budimir.
LES POINTS FORTS : Des cadres majeurs de 2018, seuls Rakitic et Subasic ne sont plus là. Modric reste sur une saison intéressante, Brozovic et Kovacic apportent aussi leur vista au milieu.
L’INTERROGATION : Entre des cadres vieillissants (Lovren, Vida) et un Caleta-Car irrégulier, la Croatie reste-t-elle aussi solide défensivement ?
PALMARÈS : /
L’ÉCOSSE
Il faut remonter à la Coupe du Monde 1998 pour voir l’Ecosse prendre part à une compétition majeure. La présence de la nation britannique à cet Euro est donc un petit événement.
LE SÉLECTIONNEUR : Steve Clarke
L’EFFECTIF :
Gardiens : Gordon, Marshall, McLaughlin.
Défenseurs : Cooper, Gallagher, Hanley, Hendry, McKenna, O’Donnell, Patterson, Robertson, Tierney, Taylor.
Milieux de terrain : Armstrong, Gilmour, Fleck, McGregor, McTominay, McGinn, Turnbull.
Attaquants : Adams, Christie, Dykes, Forrest, Fraser, Nisbet.
LES POINTS FORTS : Un goût pour le combat assumé et illustré par l’attitude des cadres : Robertson, Tierney, McGinn et McTominay. La perspective de jouer à domicile.
L’INTERROGATION : Un bon quadrillage suffira-t-il pour faire douter des nations comme l’Angleterre ou la Croatie ?
PALMARÈS : /
LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
Si elle ne traverse pas la période la plus faste de son histoire, la République Tchèque tentera d’accrocher la qualification dans un groupe où la Croatie apparait plus abordable, derrière l’Angleterre.
LE SÉLECTIONNEUR : Jaroslav Šilhavý
L’EFFECTIF :
Gardiens : Mandous, Pavlenka, Vaclik.
Défenseurs : Boril, Brabec, Celustka, Coufal, Kaderabek, Kalas, Mateju, Zima.
Milieux de terrain : Barak, Darida, Hlozek, Holes, Jankto, Kral, Masopust, Pesek, Soucek, Sevcik.
Attaquants : Krmencik, Pekhart, Schick, Vydra.
LES POINTS FORTS: Une équipe redoutable sur coups de pied arrêtés, et habituée à verrouiller pour casser le rythme.
L’INTERROGATION : Le secteur offensif reste hyper dépendant du rendement de Patrik Schick. Cette équipe a-t-elle les armes pour surprendre ?
PALMARÈS : /
Le calendrier du groupe :
Dimanche 13 juin : Angleterre – Croatie (15h, Londres)
Lundi 14 juin : Écosse – République Tchèque (15h, Glasgow)
Vendredi 18 juin : Croatie – République Tchèque (18h, Glasgow)
Vendredi 18 juin : Angleterre – Écosse (21h, Londres)
Mardi 22 juin : Croatie – Écosse (21h, Glasgow)
Mardi 22 juin : République Tchèque – Angleterre (21h, Londres)
LE GROUPE E
LE FAVORI : L’ESPAGNE
Privée de l’iconique Sergio Ramos, l’Espagne, revencharde, conservera son style en s’appuyant sur un groupe homogène où aucune tête ne dépasse.
Le 4-3-3 (ou 4-1-4-1) de l’Espagne a été sujet à une rotation énorme sur l’année qui vient de s’écouler. L’émulation est présente dans toutes les lignes, y compris derrière. Dans l’entrejeu, Sergio Busquets est forfait après son contrôle positif au Covid-19, mais Fabian Ruiz aura son mot à dire, tandis que Mikel Mikel Oyarzábal concurrence Dani Olmo devant.
LE SÉLECTIONNEUR : Luis Enrique
L’EFFECTIF :
Gardiens : De Gea, Simon, Sanchez.
Défenseurs : Jordi Alba, Laporte, Eric Garcia, Pau Torres, Diego Llorente, Azpilicueta, Gaya, Marcos Llorente.
Milieux de terrain : Rodri, Pedri, Thiago Alcântara, Koke, Fabian Ruiz.
Attaquants : Olmo, Morata, Ferran Torres, Moreno, Oyarzabal, A. Traoré, Sarabia.
LES POINTS FORTS : Des circuits préférentiels déjà bien rodés avec des joueurs interchangeables. Le contrôle du milieu. Une dynamique intéressante et quelques prestations marquantes depuis deux ans. La perspective de jouer à domicile.
L’INTERROGATION : Dans son ère récente, la Roja n’a jamais présenté une équipe aussi jeune en termes de vécu international – qui plus est avec le forfait de Sergio Busquets. Luis Enrique va-t-il regretter Sergio Ramos ?
PALMARÈS :
Coupe du Monde ♦
Euro ♦ ♦ ♦
LA SUÈDE
No Zlatan but party : la Suède a les atouts pour espérer sortir des poules.
LE SÉLECTIONNEUR : Janne Andersson
L’EFFECTIF :
Gardiens : Johnsson, Nordfeld, Olsen.
Défenseurs : Krafth, Lindelöf , Danielson, Martin Olsson, Augustinsson, Jansson, Helander, Lustig, Granqvist.
Milieux de terrain : Forsberg, Sema, Claesson, S. Larsson, Ekdal, Olsson, Cajuste, Svanberg, Svensson.
Attaquants : Isak, Quaison, J. Larsson.
LES POINTS FORTS : Un collectif fort, de la taille, de l’impact athlétique et de bon manieurs de ballon – Forsberg en tête.
L’INTERROGATION : Zlatan Ibrahimović a beau approcher la quarantaine : dans quelle proportion son forfait affaiblit-t-il l’animation offensive ?
PALMARÈS : /
LA POLOGNE
Emmenée par le joueur le plus clinique au monde depuis trois ans, la Pologne va tenter d’exister dans cet Euro.
LE SÉLECTIONNEUR : Paulo Sousa
L’EFFECTIF :
Gardiens : Fabianski, Szczesny, Majecki.
Défenseurs : Bednarek, Kedziora, Bereszynsk, Piatkowski, Davidowicz, Puchacz, Glik, Rybus, Helik.
Milieux de terrain : Frankowski, Linetty, Jozwiak, Moder, Klich, Placheta, Zielinski, Kozlowski, Krychowiak.
Attaquants : Kownacki, Swiderski, Swierczok, Lewandowski.
LES POINTS FORTS : Le simple nom de Robert Lewandowski renforce la crainte. La vista de Piotr Zielinski sera également précieuse.
L’INTERROGATION : Avec le forfait de Milik sur blessure, la Pologne sera-t-elle encore plombée par son hétérogénéité autour de sa star ?
PALMARÈS : /
LA SLOVAQUIE
Après un parcours sinueux, la Slovaquie n’aura rien à perdre dans une poule où l’Espagne est le seul épouvantail.
LE SÉLECTIONNEUR : Štefan Tarkovič
L’EFFECTIF :
Gardiens : Dubravka, Kuciak, Rodak.
Défenseurs : Hancko, Huboca, Koscelnik, Pekarik, Satka, Skriniar, Valjent, Vavro.
Milieux de terrain : Benes, Duda, Gregu, Hamsik, Haraslin, Hromada, Hrosovsky, Kucka, Lobotka, Mak, Suslov, Weiss.
Attaquants : Bozenik, Duris, Schranz.
LES POINTS FORTS : La présence de Milan Škriniar, un défenseur dans la force de l’âge. Un prospect déjà bien identifié en la personne du jeune Tomáš Suslov.
L’INTERROGATION : Récemment blessé et détaché du haut niveau depuis son départ de Naples, Marek Hamšík sera-t-il le leader technique escompté ?
PALMARÈS : /
Le calendrier du groupe :
Lundi 14 juin : Espagne – Suède (21h, Séville)
Lundi 14 juin : Pologne – Slovaquie (18h, Saint-Pétersbourg)
Vendredi 18 juin : Suède – Slovaquie (15h, Saint-Péterzbourg)
Samedi 19 juin : Espagne – Pologne (21h, Séville)
Mercredi 23 juin : Croatie – Écosse (18h, Séville)
Mercredi 23 juin : République Tchèque – Angleterre (18h, Saint-Pétersbourg)
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